Alors que l’opposition politique est très critique du bilan de douze mois du président Roch Kaboré, le célèbre défenseur des droits humains Me Halidou Ouédraogo, a invité le peuple burkinabè à l’accompagner, « tout en critiquant bien sûr ses faiblesses ».

« Le président du Faso (Roch Kaboré depuis son élection en novembre 2015), à trois reprises, a fait face à la population. (…) Mais ce n’est qu’au Burkina, à ma connaissance, qu’on voit un chef d’Etat s’adresser directement aux populations, pour rendre compte de sa gestion », a affirmé Me Halidou Ouédraogo.

Le célèbre militant des droits de l’homme qui s’exprime dans une interview publiée jeudi par le quotidien privé Le Pays, pense « qu’il faut que les Burkinabè accompagnent (le régime du président Kaboré), tout en critiquant bien sûr ses faiblesses ».

Il aussi invité le peuple burkinabè « à se mettre au travail » et « à garder le sens de la mesure ».

Pour le président de la Commission constitutionnelle, « depuis un certain temps, la liberté d’expression, la liberté tout court règne au Burkina Faso et cela n’a pas de prix ».

« L’année 2016 est l’année du Burkina. (…) J’ai l’avantage d’avoir connu tous les présidents de ce pays (depuis 1960), du (défunt) président Maurice Yaméogo à Roch Marc Christian Kaboré. J’insiste, aujourd’hui, il y a pas de prisonniers politiques. Je ne parle pas de ceux qui se sont compromis dans des coups d’Etat et autres », a assuré Me Halidou Ouédraogo, toujours dans les colonnes de Le Pays.

Cette lecture de la gestion du président Kaboré, tranche avec celle de l’opposition politique burkinabè qui a estimé le 7 février dernier, que le régime a fait perdre au Burkina Faso, une année.

Agence d’Information du Burkina