Main dans la main, les ministres burkinabè et ivoirien de la Culture, Tahirou Barry et Maurice Bandama, ainsi que nombreux cinéastes ont fait la ronde du Rond-point des cinéastes pour honorer la mémoire des pionniers du cinéma africain et de la diaspora disparus, a constaté dimanche matin un journaliste de l’AIB.

La traditionnelle cérémonie de libation en l’honneur des cinéastes africain et de la diaspora disparus, a eu lieu ce dimanche matin au lendemain de l’ouverture du 25e Fespaco.

Autorités politiques, cinéastes et festivaliers, après avoir observé une minute de silence, ont fait la ronde du Rond-point des cinéastes où était placardé au niveau inférieur, les photos des disparus.

Au niveau supérieur, se trouvaient les photos des pionniers du Fespaco dont certains sont encore de ce monde.

Pour la pionnière Alimata Salembéré, cette cérémonie d’hommage est un message de solidarité entre, d’une part les cinéastes eux-mêmes et d’autre part, entre les cinéastes et le public.

Le doyen Timitié Bassolé a félicité le Burkina Faso pour avoir réussi à organiser le Fespaco depuis 1969, malgré les différentes crises socio-politiques qui ont traversé le pays.

La cérémonie de libation est « un devoir de mémoire, de reconnaissance à tous ceux qui nous ont quitté et qui ont œuvré de façon profonde au développement du cinéma », a affirmé le ministre burkinabè de la Culture Tahirou Barry.

Le ministre ivoirien de la Culture Maurice Bandama a aussi eu une pensée pieuse pour les disparus. Il a également remercié le peuple burkinabè pour le choix porté sur son pays comme invité d’honneur du Fespaco.

Agence d’Information du Burkina