Deux jeunes burkinabè fortement radicalisés au Niger et qui voulaient installer au Burkina Faso, une cellule terroriste ont été arrêtés en fin décembre avec une ceinture d’explosifs, a annoncé le ministre Simon Compaoré ce jeudi 30 juin.

Le Burkina a frolé le pire, si l’on en croit le point de presse donné par le ministre d’Etat Simon Compaoré ce 30 juin.

Deux trentenaires formés au Niger, et qui ont participé à plusieurs attaques terroristes au Mali, notamment contre la mission de l’ONU étaient en phase d’implantation d’un groupe terroriste au Burkina Faso en décembre dernier. Ils ont fort heureusement été appréhendés à temps. Lors de leurs arrestations, ces présumés djihadistes avaient en leur possession, une ceinture d’explosifs, deux grenades et une forte somme d’argent.

« Ces jeunes ont été formés au Niger par des Emirs dont un de leurs patrons spirituels est un Burkinabè du nom de Cheik Ibrahim. Après leur formation, ils ont migré à Tombouctou au Mali où ils sont restés pendant un temps pour continuer leur formation », a détaillé le chef d’Etat-major adjoint de la gendarmerie, le Colonel Serge Alain Ouédraogo.

Ce filet des forces de l’ordre n’a malheureusement pas pu empêcher les attaques terroristes du 15 janvier 2016, ayant tué 32 personnes à Ouagadougou et à Djibo .

Source AIB
Kaceto.net