Suite aux informations persistantes sur la fragilisation progressive de l’état de santé et les manœuvres de privations de soins médicaux dont est victime, le prisonnier politique Djibrill Bassolé de la part des autorités judiciaires militaires burkinabè, la Nouvelle Alliance du Faso (NAFA) exprime ses vives inquiétudes pour la vie de son candidat aux élections présidentielles de novembre 2015.

En effet, transféré de la MACA le 23 janvier 2017 à la clinique du cœur où il a fait un séjour de 24 heures, Djibrill Y Bassolé devait y retourner pour des soins et examens complémentaires le premier février.

Allant contre les prescriptions médicales de son médecin traitant, les autorités judiciaires miliaires ne l’ont pas permis d’honorer, dans des conditions adéquates, ces rendez-vous médicaux d’une importance capitale pour sa vie. Conséquence, son état de santé s’est détérioré et c’est sans surprise que Djibrill Bassolé, a été une nouvelle fois, victime d’un malaise ce samedi 25 février.

Par ce communiqué, la NAFA tient à rappeler que la privation de soins à des personnes détenues est inacceptable dans un état de droit et constitue une violation flagrante des droits de la personne humaine.

Face à cette situation de non droit où la vie de Djibrill Bassolé est en danger, le parti exige sans délais et sans condition :

• l’évacuation à l’étranger du prisonnier politique Djibrill Bassolé pour des soins médicaux appropriés ;
• la cessation immédiate de l’instrumentalisation politique du dossier Djibrill Bassolé par le pouvoir du MPP ;
• la libération immédiate de Djibrill Bassolé en attendant son procès.
La NAFA tient en outre à rappeler aux autorités judiciaires et politiques du MPP qu’elles seront tenues pour seules responsables pour tout dommage irréversible qui adviendrait sur l’état de santé de Djibrill Bassolé.

Justice- Unité- Travail
Fait à Ouagadougou, le 26 février 2017

Le Président

Rasmané OUEDRAOGO
​Economiste- Planificateur
​ Chevalier de l’Ordre National