Le coût total de l’organisation des élections municipales partielles et complémentaires du 28 mai prochain au Burkina Faso, est évalué à un milliard 200 millions de F CFA, a annoncé le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) Newton Ahmed Barry, lors d’une rencontre avec des acteurs politiques et de la société civile.

« Cette somme (1,2 milliards FCFA) constitue beaucoup de ressources qui aurait pu servir à d’autres priorités urgentes du peuple burkinabè », a estimé M. Barry dont les propos sont repris dans le quotidien national Sidwaya.

Néanmoins, le président de la CENI a appelé tous les acteurs politiques et de la société civile burkinabè à se montrer à la hauteur du défi, afin que les municipales partielles puissent se dérouler normalement.

Newton Ahmed Barry, a expliqué que des 19 communes où les élections vont être organisées, 16 sont concernées par des élections dites « partielles ».

Il s’agit de l’arrondissement n°4 de Ouagadougou et des communes de Andemtenga, Barani, Dablo, Dandé, Madjoari, Kindi, Kantchari, Saponé, Seytenga, Zabré, Zoaga, Kombori, Kougny, Karangasso Vigué et Ziga.

Dans ces localités, a-t-il rappelé, il n’avait pas été possible de mettre en place le conseil municipal ou lorsqu’il l’a été, des divergences l’ont empêché de fonctionner normalement.

Les trois autres communes qui portent à 19 les zones concernées par la reprise, a poursuivi M. Barry, sont « celles où il n’avait pas été possible de tenir les élections municipales du 22 mai 2016 ».

Ce sont les communes de Béguédo, de Bouroum Bouroum et de Zogoré où il est envisagé des élections « complémentaires », a-t-il dit.

Le Conseil des ministres, en sa séance du mercredi 1er mars 2017, a décidé de la reprise des élections municipales dans 19 communes du pays, le 28 mai 2017.

C’est pour s’assurer un meilleur déroulement du scrutin que la CENI a initié, samedi à Ouagadougou, une rencontre d’échanges à bâtons rompus avec les représentants des partis politiques et des Organisations de la société civile (OSC).

Agence d’information du Burkina