Les dossiers de candidatures pour les élections municipales du 28 mai prochain au Burkina Faso, seront validés le mardi 28 mars, a annoncé un communiqué de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Dans son communiqué parvenu à APA mardi, la CENI informe que la réception des dossiers de candidature aux élections municipales partielles et complémentaires du 28 mai s’est achevée le 19 mars à minuit.

« Aucun incident n’a été constaté dans aucune des 19 collectivités territoriales concernées par ce scrutin », renseigne la structure en charge d’organiser les élections au Burkina Faso.

L’instance se réjouit de l’esprit de civisme de l’ensemble des acteurs du processus électoral qui a permis à cette opération de bien se dérouler, avant d’ajouter que le 28 mars, les démembrements de la CENI procèderont à la validation des dossiers de candidature.

En effet, selon le Code électoral, en son article 247, la réception des dossiers « ne préjuge pas de la recevabilité des candidatures ».

Cette même loi dispose que « La Commission électorale communale indépendante (CECI) ou la Commission électorale indépendante d’arrondissement (CEIA) met en place une commission ad hoc de validation des candidatures ».

La commission ad hoc, selon l’article 177 du Code électoral, comprend « un représentant de chaque parti ou regroupement de partis politiques ou regroupement d’indépendants prenant part au scrutin. La commission est assistée d’un représentant du ministère chargé de l’administration du territoire et d’un représentant des services du trésor ».

Les listes des partis ou regroupements de partis politiques ou regroupements d’indépendants autorisés à prendre part aux élections du 28 mai seront publiées dans les sièges des CECI/CEIA, immédiatement après les travaux de ces commissions de validation.

Les élections municipales seront reprises, le 28 mai prochain, dans une vingtaine de localités du Burkina Faso, ainsi en a décidé le conseil des ministres en sa séance du 1er mars dernier.

Ces élections partielles vont concerner d’une part, les communes qui connaissent des difficultés dans la mise en place des exécutifs locaux, suite aux élections municipales de 2016 et d’autre part, les communes où ces municipales n’ont pas pu se tenir le 22 mai 2016.