L’armée Burkinabè a fortement mis à mal le réseau terroriste d’Ibrahim Malam Dicko, qui sévit avec lâcheté dans le Nord du Burkina. Si pendant des mois, le Burkina a semblé peiner face aux terroristes, les récents développements sont plus en adéquation avec la réputation des soldats burkinabè à travers le monde. Sur les opérations de maintien de paix de l’ONU spécifiquement, nos compatriotes sont très souvent cités en exemple et sont au-devant des opérations les plus risqués, en raison de leur discipline et de leur bravoure.

Une armée de vaillants combattants dont les faits d’armes sont cités à travers le continent, c’est l’image que renvoie l’armée burkinabè. Nos soldats ont capturé le groupe d’opération du chef du terrorisme en tuant même leur chef de mission qui avait notamment conduit l’attaque de Nassoumbou faisant 12 morts parmi les nôtres. Le ratissage de la province du Soum aura permis également de capturer plusieurs dizaines de suspect, apportant un peu plus de quiétude aux populations et certaines entreprises qui voulaient quitter la zone ont même commencé à se raviser comme l’a annoncé la Banque Coris.

« Des tirs de harcèlement », c’est désormais ce dont les terroristes sont capables dans le nord du Burkina. Après la réorganisation des soldats au Nord et les mesures prises comme les patrouilles nocturnes et diurnes, sans oublier l’interdiction de circuler pour les engins à deux roues de 16 à 6 heures du matin, portent des fruits. Voici l’armée burkinabè comme on l’aime. Et pourtant, c’était très difficile.
Destruction du système de renseignement au départ de l’ancien président Blaise Compaoré, voici ce qui a le plus mis à mal nos soldats. Il faut ajouter à cela les dissensions au sein de l’armée avec un clanisme de commandement qui est en train d’être résorbé petit à petit.
Les lâches peuvent toujours frapper puisqu’ils n’agissent jamais en face mais par derrière en instrumentalisant des enfants à peine sortis de l’adolescence pour aller se faire tuer à leur place. Mais ils auront toujours une grande résistance en face d’eux, même venant des populations qui comme ils l’ont fait ce vendredi 24 mars aux abords de la grande mosquée de Ouagadougou, n’hésiteront pas à interpeller et signaler tout suspect.

C’est le lieu de féliciter notre armée qui est une armée forte et déterminée. Comme nous l’indiquait un soldat revenu de mission Onusienne, chaque nouveau contingent qui arrive sur une mission est briefé et on leur dit toujours que le contingent Burkinabè qu’il vient remplacer est le meilleur de la mission et donc de tout faire pour garder le cap. Il ajoute même que souvent quand c’est assez dangereux les chefs de missions disent : « Laissez les Burkinabè passer devant… ». Il n’y a donc pas de raison que sur nos propres terres, ces soldats ne puissent se faire craindre par des lâches.

« Le tigre ne crie pas sa tigritude, il bondit sur sa proie et la dévore  » disait le ministre de la Sécurité, Simon Compaoré. Il a bien raison et nous espérons que le ministre d’Etat qu’il est, saura résoudre les questions de frais de missions et de motivation de toutes sortes de nos hommes en armes. C’est à ce prix qu’ils donneront le meilleur d’eux mêmes. Les jours du terrorisme sont comptés au pays des Hommes intègres.

Kaceto.net