Traqués, arrêté, embastillés, humiliés quant ils ne sont pas carrément assassinés, de nombreux compatriotes qui étaient partis en Libye espérant améliorer leurs conditions de vie se sont résolus à rentrer au bercail. Hier, 154 d’entre eux sont arrivés à l’aéroport de Ouagadougou où ils ont été accueillis par leurs familles, amis par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Conseil supérieur des Burkinabè de l’extérieur (CSBE), une structuire liée au ministère des Affaires étrangères, de la coopération et des Burkinabè de l’extérieur.
Tous décrivent les conditions horribles dans lesquelles ils survivaient, sans espoir de s’en sortir. La Libye post Kadhafi est devenue un enfer pour les négro-africains où ils sont maltraités et rejetés par la population. Face à un avenir bouché, les 154 Burkinabè ont volontiers accepté la proposition qui leur a été faite par l’ambassade de rentrer au pays. Ils seront suivis par l’OIM, le CSBE pour les aider à entamer une nouvelle vie dans leur pays natal.