Le tirage au sort de l’ordre de passage pour les « messages de campagnes » dans les médias publics, au titre des élections municipales complémentaires et partielles du 28 mai prochain, s’est effectué sans incident, ont affirmé vendredi à l’AIB, des responsables politiques.

« Nous ne pouvons que rendre grâce à Dieu, il n’y a eu aucun incident et tout s’est passé dans la clarté », a indiqué le porte-parole du parti du Rassemblement des Patriotes pour le Renouveau(RPR) Justin Bonkoungou, à l’issue de la cérémonie de tirage au sort, organisée vendredi par le Conseil supérieur de la communication (CSC).

« Ca été fait dans la transparence », a soutenu le 2ème secrétaire aux questions électorales de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC), Harouna Ouédraogo, relevant que « l’ordre de passage n’a pas d’importance, si nous avons tous les mêmes temps je crois que c’est ça qui est essentiel ».

La reprise des élections municipales complémentaires et partielles du 28 mai 2017, pour des raisons de disfonctionnement des conseils municipaux va concerner une vingtaine de partis s dans une vingtaine de localités au Burkina Faso.

A cet effet, le CSC a prévu une émission parrainée à la RTB (Télé et Radio) et une publication dans les Editions Sidwaya , afin d’assurer un égal accès aux 20 partis politiques, formations politiques ou regroupements d’indépendants, a indiqué la présidente du CSC Natalie Somé.

A l’en croire, la publication des messages se fera à compter du 15 mai 2017 et prendra fin le 26 mai 2017(jours de parution du journal).

Les partis politiques, formations politiques ou regroupement d’indépendants ont droit à chacun deux passages à la RTB/Télé, RTB/Radio.

Quant aux « pages spéciales de Sidwaya », ce sont des messages écrits d’une demi- page, illustrations comprises.

La présidente du CSC a également invité les partis et formations politiques à occuper ces créneaux d’expression à travers « des messages de paix » à l’endroit de leur électorat.

« Pour les élections municipales passées (22 mai 2016 ndlr), nous avons remarqué qu’on avait un taux d’occupation de 49% pour ce qui est de la télévision et moins de 45% pour la Radio », a rappelé Mme Somé.

« L’Etat se donne énormément de la peine mais les partis ne s’engouffrent pas dans ces espace d’expressions pour s’adresser à l’électorat », a-t-elle regretté.

La loi organique qui porte fonctionnement, organisation et attribution du CSC donne des prérogatives à l’institution, de définir les modalités d’accès des candidats ou partis politiques aux médias publics.

Agence d’Information du Burkina