Plus de 2.500 dossiers de fonctionnaires décédés, étaient considérés comme étant en activité, de 2012 à 2016, révèle une note du Trésor public ivoirien, qui organise jeudi prochain, à Abidjan, un séminaire de sensibilisation des gestionnaires des ressources humaines de l’État en vue de la réduction des trop perçus sur salaire.

« De 2012 à 2016, ce sont au total 2.581 dossiers reçus de fonctionnaires décédés,mais considérés dans les fichiers de la Fonction publique comme étant toujours en activité », indique la note reçue mardi à APA , mentionnant que « cette situation engendre une perte d’un montant de plus de 5 milliards de FCFA à l’État » de Côte d’Ivoire.

Pour le recouvrement des 5 milliards de FCFA, « les banques ont émis seulement 451 chèques,d’un montant d’environ 1,2 milliard de FCFA, de reversement de trop perçus sur salaire, soit un taux de 23,80% », souligne le texte, qui précise qu’« à ce jour, plus de 3 milliards de FCFA restent encore à recouvrer ».

Des actions de recouvrement sont également menées auprès de la Caisse générale des agents de l’Etat (Cgrae). Pour pallier cette situation, les autorités ivoiriennes ont mis en place un Comité interministériel (Ministère de l’économie et des finances , Ministère du budget et du portefeuille de l’Etat, Ministère de la fonction publique et dela modernisation de l’administration) en vue de la réduction des mandatements indus.

Les recettes de trop perçus résultent des sommes indûment mandatées au profit des fonctionnaires et agents de l’État en position ou situation administrative n’ouvrant pas droit à la rémunération.

En vue de réduire les pertes liées aux mandatements indus, la Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique, à travers l’Agence comptable des créances contentieuses (ACCC), a décidé d’organiser ce séminaire prévu à la Maison de l’Entreprise au Plateau, le Centre des Affaires d’Abidjan.

APA