C’est parti pour la quatrième édition de la foire agro-sylvo-pastorale de Komsilga (FIKOM), un rendez-vous dédié aux acteurs du monde agricole. Producteurs, acheteurs professionnels, équipementiers, ou simples visiteurs, le FIKOM se veut une plateforme de promotion des productions agricoles

La 4ème édition de la foire internationale agro-sylvo-pastorale de Komsilga (FIKOM) se tient du 23 au 27 mai 2017, à Kienfangué dans la commune rurale de Komsilga. L’ouverture est intervenue le mardi 23 mai 2017, à Kienfangué sous le patronage du premier ministre, chef du gouvernement, Paul Kaba Thiéba, qui s’est fait représenté par le ministre des Ressources animales et halieutiques, Sommanogo Koutou. Cette année, a foire a pris une dimension internationale avec pour thème, « Promouvoir les activités de production et de transformation des filières secteurs agricoles, pastoraux et forestier non-ligneux pour une amélioration durable des revenus des acteurs du monde rural »
Œuvrer à la structuration et à la promotion du monde rurale, promouvoir les filières agro sylvo pastorales, formuler et exécuter des projets et programmes de développement, réaliser et équiper des infrastructures de développement du monde rural, tels sont entre autres, les objectifs de la foire internationale agro-sylvo-pastorale de Komsilga (FIKOM).

La tenue de cette quatrième édition a été possible grâce aux efforts conjugués des producteurs et partenaires techniques et financiers , dont" Abdoul service" lesquels ont été remerciés par le président du comité d’organisation Jean Victor Ouédraogo. « Connaissant l’engagement et la détermination à faire de ces filières des leviers essentiels pour le développement du Burkina Faso, le parrain ne ménage aucun effort à soutenir la foire chaque année », a déclaré Jean Victor Ouédraogo à l’attention de Abdoul Ouédraogo, patron de la société "Abdoul Service" et parrain de la quatrième édition .
Si les autres éditions ont porté leurs fruits, force est de constater que pour celle de 2017, les partenaires ont moins répondu que par le passé. D’où un appel à l’endroit des institutions nationales, structures de coopération bilatérale et multilatérale, afin qu’ils fassent de cette foire la leur. Aussi a fait savoir le président du comité d’organisation, des problèmes de communications ont été à l’origine du nombre peu élevé d’exposants cette année, à quoi il faut ajouter le report de l’événement qui n’a pas arrangé les choses.
L’association pour le développement du monde rural (ADMR), organisatrice de la foire, s’est donnée pour objectifs de contribuer au développement, à la promotion et à la valorisation des produits nationaux et des acteurs du monde agricole et rural. Elle apporte donc des innovations à chaque édition afin d’intégrer pleinement les défis et les orientations nationale en matière de développement, et favoriser l’éclosion de nouvelles filières dans le domaine agro-sylvo-pastoral. Pour ce faire, Jean Victor Ouédraogo, a annoncé que dès l’édition 5, prévue en 2019, la FIKOM devient une rencontre biennale. Ensuite, à l’image des prix Galian dédiés aux communicateurs et journalistes, il sera organisé désormais à chaque FIKOM, la nuit du monde rural pour magnifier, récompenser l’excellence agro-sylvo-pastoral des 13 régions du Burkina Faso. Enfin la FIKOM soutiendra la recherche en matière d’innovation agro-sylvo-pastorale en accordant des bourses de formation aux jeunes porteurs de projets dans ces domaines.

Au menu de cette édition, des expositions vente des produits, des communications sur le thème de la foire, notamment la problématique du financement, la présentation de services par les structures partenaires d’appui et d’accompagnement techniques et financiers. Selon le président du comité d’organisation, il a été mis en place un jury pluridisciplinaire chargé d’évaluer les différents stands et de trouver trois meilleurs par filières. " La particularité de cette édition est qu’elle est une foire internationale, et que d’autres prix se sont ajouté cette année, à commencer par le prix du maire de Komsilga, puis le prix des Associations des maires du Burkina Faso (AMBF) et le prix des Associations des régions du Burkina Faso (ARBF)", foi de Jean Victor Ouédraogo.
Pour le ministre en charge des Ressources animales et halieutiques Sommanogo Koutou, ce genre d’activité contribue aussi à la promotion de son ministère. « Nous encourageons ce type d’activité et nous verrons dans quelle mesure nous pourrons les accompagner pour qu’elle se tienne régulièrement », a-t-il promis, avant d’ajouter : « Nous avons au niveau du ministère des ressources animales, dans le cadre du programme nationale de développement économique et sociale (PNDES), 05 projets, consistant à augmenter plus la quantité et la qualité en rapport avec la transformation du bétail, la modernisation des abattoirs que nous allons créer à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso afin de permettre aux éleveurs de transformer leurs produits sur place ».

Exposante originaire de a commune de Komsilga, Alimata Zagré/Ouédraogo, propose des pagnes tissés, comme elle le fait depuis les éditions passées. Même si au premier jour, elle estime que "le marché est timide", elle espère faire des affaires d’ici la fin de la Foire. "C’est la 3ème fois que je participe à cette foire, le marché était bien et j’ai même remporté le prix dans la catégorie pagnes tissés lors des deux dernières éditions », a t-elle confié.

Wakiyatou Kobré
Kaceto.net