28,85% de taux de réussite ! C’est le résultat obtenu cette année à l’issue des examens du Brevet sur l’ensemble du territoire. Un résultat plus médiocre que ceux des années passées qui n’étaient pas satisfaisants (29,66% en 2016 et 39,22% en 2015.
Commentant les résultats, le ministre de l’Education nationale, Jean Martin Coulibaly croit savoir que le faible de réussite s’explique par le mande de maîtrise de la langue française par les élèves. "Nous nous constatons que de plus en plus, la maîtrise de la langue française est un élément important dans la faiblesse de ces résultats », a t-il déclaré, ajoutant que des mesures allaient être prises pour résorber ce problème.
Sans préjuger des résultats du BAC, on peut craindre que le même écueil ne plombe également le taux de réussite cette année.
Kaceto.net
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BEPC : le "français" plombe les résultats du brevet 2017, bayi | 24 juin 2017 - 14:15 1
C ’ est peut-être une des causes ! Le jeune burkinabé commence l ’ apprentissage de la langue au primaire ! De nos jours quels sont ceux qui vont dans l ’ enseignement ce sont ceux qui ont échoué plusieurs fois au BEPC . Ne nous étonnons pas des résultats car l ’ école est à l ’ image de ses enseignants et des premiers responsables
BEPC : le "français" plombe les résultats du brevet 2017, Adrien | 28 juin 2017 - 16:30 2
Le véritable problème surtout lié à la maîtrise, non, au fonctionnement interne de la langue française tire sa source du nouveau comportement langagier de nos élèves qui tend à dénaturer les normes de cet idiome. Ce qui est fâcheux est que cela semble être aussi tolérer par ceux la même qui doivent l’enseigner. L’économie linguistique est devenu une mode à l’école et on tend à apprendre à nos élève des abréviation puis on se plaint de leur faible niveau en dictée. Le problème est qu’au fur et à mesure qu’on avance dans notre système scolaire, on croit ou du moins on prétend certains faits comme déjà acquis alors qu’en effet, ce qui nous semble acquis est loin d’être acquis. Il est mal vu dans notre système scolaire qu’un enseignant de secondaire caisse faire de la lecture comme celle que font les élèves du primaire à ses élèves de la 4 ou 3ième. On croit le plus souvent comprendre la langue que nous parlons et écoutons quotidiennement alors que ce que nous retenons n’est qu’un ensemble vaste de fait langagier figé. Les journalistes n’entonne que le même refrain à chaque début et fin d’édition, les parent n’énonce qu’un discours figé et plein d’économie ou plein d’alternance codique faisant que certains concepts nous échappe bigrement. Il faudra alors revenir à la méthode dite traditionnelle en alternance avec celle dite de la méthode communicative. Car en s’y cantonnant, on se perd à privilégier une seule méthode comme celle de la communication qui prévaut à l’apprentissage de toute langue de nos jours. Alors qu’en fait, en communication, il est possible d’anticiper or en langue l’anticipation n’est pas toujours au rendez-vous. Il faut aller à la source du problème. Amener les élevé à avoir un modèle à qui il pourrons s’identifier. Car c’est en visant le sommet d’une montagne qu’on fini par être un jour au dessus.
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