L’information émane de la Lettre du continent, le bulletin d’informations confidentielles édité à Paris : le Haut commissariat de l’ONU aux droits de l’homme a qualifié "d’arbitraire" l’arrestation et la détention à la maison d’arrêt de correction des armées (MACA), de l’ancien ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibril Bassolé
Suspecté d’avoir participé au putsch de septembre 2015, l’ONU estime qu’il a été "arrêté sans aucune notification, information ni aucun mandat" au moment de son arrestation.
Selon l’ONU, vouloir le juger par une justice militaire "viole son droit à un procès équitable de façon irrévocable", sachant qu’il était en disponibilité de la gendarmerie au moment des faits. Il devrait donc être jugé par un tribunal civil. L’ONU demande par ailleurs aux autorités burkinabè de libérer immédiatement le Général Bassolé et de mettre fin à sa détention.

Kaceto.net