Le Maroc a remporté le tournoi de football des 8e Jeux de la Francophonie en battant la Côte d’Ivoire 7 à 6 aux tirs au but (temps réglementaire : 1-1) en finale dimanche au stade Houphouët-Boigny à Abidjan

Au cours d’un match très disputé devant plus de 30.000 spectateurs, la maîtrise collective du Maroc a fait la différence en première période. Sofiane Kiyine s’est illustré dès la 7e minute avec un chef-d’oeuvre — contrôle de la poitrine, feinte de frappe du gauche puis enchaînement du droit ponctué par une frappe au ras du poteau.
La Côte d’Ivoire a tenté de réagir, mais sans inspiration. Elle allait cependant retrouver ses esprits en fin de première période et manquait même l’égalisation à la 36e minute : un ballon relâché par le goal marocain, Thierry Kassy ne profitant pas de l’aubaine.
La seconde période s’est transformée en révolte ivoirienne, alors que le Maroc, sans doute gêné par la chaleur humide dans le stade, a baissé de régime.
Les Ivoiriens ont accentué la pression et trouvé la faille à la 63e minute, grâce à Thierry Kassy, auteur d’un but de la poitrine.
Mais ce même Thierry Kassy allait être le héros malheureux des tirs au but
en manquant son tir dans la 2e série, permettant au Maroc de l’emporter 7 à 6 et de se couvrir d’or.
Le Mali, venu avec ses U17 champions d’Afrique, a pris la 3e place grâce
avec sa victoire 2 à 1 face à la RD Congo.
Le match a également été marqué par des débordements. Les forces de l’ordre, dépassées par la grande affluence, ont dû user de tirs de gaz lacrymogène à l’extérieur du stade pour disperser la foule.
L’épaisse fumée a envahi le stade, ce qui a créé un mouvement de panique chez les spectateurs qui ont forcé les barrières pour se retrouver sur la pelouse.
Prévue à 15h00 GMT, la finale a débuté avec une vingtaine de minutes de retard, avant d’être interrompue à nouveau après cinq minutes de jeu par l’odeur de gaz.

AFP