Le gouvernement burkinabè a rencontré mardi dans la soirée, les parents des victimes de l’attaque terroriste du 13 août dernier, pour les informer de l’enlèvement des corps prévu pour jeudi prochain à Ouagadougou.

Selon le membre du comité de crise, le colonel Sibiri Coulibaly, le médecin légiste a donné la date du jeudi 17 août 2017 pour l’enlèvement des corps des victimes de l’attaque terroriste perpétrée dans la nuit de dimanche à lundi dernier au restaurant Café Istanbul de Ouagadougou.

Pour le colonel, Sibiri Coulibaly, les corps sont toujours dans les mains de Mme le procureur du Faso, Maïza Sérémé pour identification et procédure judiciaire.

Il a en outre signalé que des dispositions ont été prises par le gouvernement pour que les parents des victimes enlèvent leurs corps dans les jours à venir.

Selon un bilan officiel, l’attaque terroriste du 13 aout dernier a enregistré dix-huit morts de plusieurs nationalités (burkinabè, koweitienne, canadienne, française…..) et dix-huit blessés dont quatre gendarmes et un policier.

Pour le ministre d’Etat en charge de la Sécurité Simon Compaoré, la rencontre organisée ce mardi après-midi visait à informer les parents des victimes de la gestion des corps de la part de l’Etat ( délivrance des actes de décès, enlèvement des corps, organisation d’un cérémonial pour les victimes …)

Le ministre d’Etat a, par ailleurs, félicité le courage des Forces de défense et de sécurité (FDS) qui ont permis de sauver 40 personnes de l’attentat terroriste.

Pour lui, un comité de crise a été mis en place par le gouvernement pour permettre aux parents des victimes d’enlever les corps pour inhumation.

« Demain soir, certains corps étrangers seront enlevés pour être ramenés chez eux », a-t-il confié à la presse.

Le ministre de la Sécurité a précisé qu’un cérémonial sera organisé dans les prochain jours par les autorités en mémoire des regrettés avant qu’ils ne soient conduits dans leur derrière demeure.

Il a aussi signalé que les véhicules appartenant aux victimes ont été parquées au camp de gendarmerie de Paspanga et que leurs propriétaires peuvent les récupérer sans difficultés majeures.

« Un comité a été mis en place pour répondre aux préoccupations des parents des victimes », a ajouté le ministre d’Etat Simon Compaoré.

Saluant la solidarité agissante (FDS, personnel sanitaire et population) lors de l’attaque du restaurant Café Istanbul, il a exhorté les Burkinabè à s’unir davantage pour combattre la « force du mal » au Burkina Faso.

Aboubacar Sidibé, l’un des parents des victimes a souhaité que la lumière soit faite sur cet attentat ignoble et barbare.

Pour lui, des individus sont dans l’ombre et envoient des terroristes massacrer les populations innocentes.

« L’Etat doit retrouver ces hommes et les anéantir car nous avons besoin de la sécurité au Burkina Faso pour vaquer à nos occupations », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina