Le Centre d’études stratégiques en défense et sécurité(CEDDS) a appelé mardi, les acteurs du monde sécuritaire, à mettre en place un plan Marshall pour lutter contre le terrorisme dans la bande Sahélo- Saharienne.

« Au regard des défis sécuritaires qui s’imposent au niveau de la bande Sahélo-Saharienne, nous proposons la mise d’un plan Marshall pour pouvoir lutter contre le terrorisme », a indiqué le Directeur exécutif du Centre d’études stratégiques en défense et sécurité(CEDDS), le Colonel Denise Auguste Barry.

M. Barry s’exprimait mardi à Ouagadougou à l’ouverture d’un colloque international sur la Défense et la Sécurité.

Pour le directeur du CEDS, cette rencontre, première du genre, se tient dans un contexte difficile, où les différents Etats du G5 Sahel sont confrontés à une préoccupation majeure qu’est la montée du terrorisme.

« Le colloque ambitionne de mener des réflexions qui vont permettre d’élaborer des stratégies efficientes pouvant apporter des changements de comportements et de systèmes dans les sociétés respectives », a- t-il indiqué.

Le rendez-vous de Ouagadougou placé sous le thème « Perspectives sécuritaires dans la bande Sahélo -Sahélienne : quelles stratégies efficientes et transformationnelles », regroupe les acteurs politiques, sécuritaires et culturels dont l’ancien président du Ghana, John Jerry Rawlings sur la sécurisation du Sahel africain.

Selon l’ancien ministre en charge de la Sécurité, Denise Auguste Barry, les participants burkinabè, africains et européens ont trois jours pour proposer une feuille de route et de solutions concrètes, devant permettre de lutter contre l’insécurité grandissante dans les différents Etats concernés.

Saisissant l’opportunité, le premier responsable du CESDS a par ailleurs expliqué, que des sous thèmes relatifs au terrorisme seront développés par les experts en plénière avec les acteurs du monde sécuritaire.

« La question du terrorisme ne peut être réglée uniquement dans le cadre d’une lutte armée, il faut également travailler dans le cadre de la prévention pour trouver des solutions idoines pour contrecarrer le phénomène dans nos Etats », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina