Face à ce qu’il considère comme étant des manœuvres dangereuses conduites par des activistes à la solde de régime de Blaise Compaoré, le Rassemblement des OSC contre la déstabilisation du Burkina Faso sonne la mobilisation

Hier, au Centre de presse Norbert Zongo, le Rassemblement des OSC contre la déstabilisation du Burkina Faso a mis en garde ceux qui se livrent à des manœuvres de déstabilisation de l’Etat. D’après le coordonnateur du Rassemblement des OSC contre la déstabilisation, Oumarou Dicko, dit Dick Marcus, depuis la chute du régime de Blaise Compaoré, les institutions fonctionnent bien, la corruption n’a plus ses primes d’enfant, il n’y a plus de super citoyen au-dessus de la loi. Cependant, nous assistons ces derniers temps à des tentatives de restauration de l’ex régime rejeté par le peuple burkinabè. Dans son viseur, Pascal Zaida et Nana Tibault qui souhaitent la libération des deux généraux,Gilbert Diendéré et Djibril Bassolé détenus à la maison d’arrêt et de correction des armées (MACA) et le retour de l’ex président du Burkina Faso Blaise Compaoré. « Je me demande bien si ces gens ont pensé un peu aux familles des gens qui sont morts lors du putsch manqué et de l’insurrection populaire ? », déclare Marcus. Le mouvement met également en garde Mahamadi Koanda pour ses propos qui déstabilisent le Burkina Faso lorsqu’il dit
que « ça ne coute rien de donner quelques villas aux terroristes pour qu’ils ne fassent rien ».
Selon les conférenciers, tous ces experts en déstabilisation n’arrivent plus à joindre les deux bouts depuis le départ brutal de président Blaise Compaoré, d’où leur activisme qui n’est pas dénué de tout intérêt. Et pour contrer leurs manœuvres, Marcus et ses camarades invitent l’ensemble des burkinabés à se mobiliser le dimanche 1er octobre 2017 à la maison du peuple de Ouagadougou pour dire non aux tentatives de déstabilisation du Burkina Faso. Non aussi "aux attaques terroristes, aux manipulations de l’opinion par la désinformation et l’intoxication et non à la négation de l’insurrection chèrement payée par notre peuple".