La colère suscitée par la création d’un groupe parlementaire UPC/Renouveau ne retombe pas. Après les militants qui font la pression sur les 13 députés pour qu’ils reviennent à la maison ou démissionnent, ceux du Houet ne disent pas le contraire

UPC/HOUET ont été informés que certains députés de l’UPC sont concernés par un projet de création d’un parti politique sous l’égide du Feu le Président Salifou DIALLO en vue des consultations électorales de 2020 (confère le journal Courrier confidentiel, et rubrique : Burkina Faso, Politique, publié par : negro1er du 11 avril 2017). La création d’un nouveau Groupe parlementaire par ces députés de l’UPC dont des noms ont été révélés, participait de la stratégie du projet, selon toujours les mêmes sources.

Pendant que l’étonnement grandissait à l’UPC et au sein de l’opinion nationale, un groupe de députés avec à sa tête, le Président du Groupe parlementaire UPC Mr SIMBORO Daouda, exprimait dans la presse son mécontentement vis-à-vis de la Direction du parti pour non-assistance et manque de solidarité aux députés mis en cause, au lieu de s’atteler d’abord à l’auto-défense de leur dignité et intégrité. Dans la même dynamique ces députés lancent la création d’un nouveau groupe parlementaire UPC/RD.

C’est avec désolation et consternation que nous militants de base de l’UPC/HOUET faisant partie de la grande famille UPC, qui avons porté ces députés à l’assemblé nationale, avons appris la création de ce nouveau groupe parlementaire sans qu’il n’y ait une concertation préalable avec la direction du parti. A travers leur projet de créer un second groupe parlementaire UPC à l’Assemblée Nationale, ces députés se sont lancés dans une aventure dont eux seuls détiennent le secret. De notre enseigne, le comportement de ces députés est attentatoire aux valeurs morales et politiques sur lesquelles notre parti s’est créé.

C’est pour cela nous militants de base UPC/HOUET, condamnons la création de ce nouveau groupe parlementaire et réaffirmons notre soutien total au parti et à son premier responsable. Ainsi nous interpellons le BPN a continuer les dialogues avec ces 13 députés pour que ce projet aventuriste ne voit pas le jour et que ces derniers reviennent à la maison UPC, c’est-à-dire dans le seul groupe parlementaire que nous militants reconnaissons ; dans le cas contraire qu’ils rendent purement et simplement leur démission au parti avec pour corollaire la perte de leur mandat de député.

Le cas échéant, nous militants de base UPC, épris de paix et de justice entamerons par tous les moyens un combat d’une ampleur, afin que justice soit rendue à nos électeurs et au-delà, le peuple.

Vive l’UPC

Vive le peuple du Burkina Faso

Fait à Bobo-Dioulasso le 13 octobre 2017,

Les militants de base UPC/ HOUET