Du 18 au 25 novembre prochain se tient la 4ème édition du Salon international du textile africain (SITA). A quelques jours de l’ouverture de l’événement, le comité d’organisation a fait le point ce matin au siège du Salon à Patte-d’oie

C’est l’événement culturel et économique phare de cette fin d’année au pays des hommes intègres : l’organisation de la 4ème édition du Salon international du textile africain (SITA) prévue du 18 au 25 novembre prochain sur le site du SIAO à Ouagadougou (http://kaceto.net/spip.php?article3790). Un rendez-vous très attendu par les professionnels de la filière cotonnière, notamment l’industrie de la transformation, mais aussi les distributeurs et les consommateurs de produits textiles.
A J-8, le comité d’organisation avec à sa tête la directrice du SITA, Antoinette Yaldia, entourée des présidents dse commissions, Exposition vente, Germaine Compaoré, Rencontres B2B Abemboubou Mohamed Bayipaki et Défilé de mode, Pascaline Kabré ont fait le point des préparatifs ce matin. Face à la presse, ils se sont voulu rassurants : "Tout est fin prêt" a déclaré la directrice. La cérémonie d’ouverture est prévue le 18 novembre à 9 heures devant le siège du SIAO et est présidée par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. Elle sera marquée surtout marquée par une parade d’élèves des 13 régions, tous habillés en Faso dan Fani, chaque tenue portant l’identité des régions. On verra donc, depuis le mur de la mairie de Bogodogo jusqu’à la hauteur du village artisanal, défiler sous nos yeux l’histoire de nos régions à travers les motifs et la texture des pagnes. Des femmes représentant dix associations féminines subventionnées par le SITA seront également de la parade avec des tenues tissées et habillées par elles-mêmes.
Dès la fin de la parade, interviendra la coupure du ruban de l’exposition-vente par le président du Faso et le public pourra apprécier la diversité vestimentaire de nos 13 régions dans les pavillons Kilimandjaro et Arc-en-ciel.
La directrice s’est réjouit " de la grande mobilisation des tisseuses du Burkina, de la sous-région et des exposants venus de Taïwan et du Maghreb".
Faisant le point sur les inscriptions, Germaine Compaoré a révélé que "le taux d’inscription atteint 75% des stands disponibles" et annoncé que des stands étaient encore disponibles aussi bien pour l’exposition vente que pour la zone de restauration.

La rencontre B2B qui se tiendra le 20 novembre au ministère des Affaires étrangères de la coopération et des Burkinabè de l’extérieur, elle regroupera des investisseurs venues de Taïwan, de Turquie, d’Egypte, du Maroc, la Tunisie, l’Algérie et bien entendu des pays de la région ouest-africaine. "Il s’agira, explique Abemboubou Mohamed Bayipaki d’offrir l’opportunité aux hommes d’affaires et investisseurs de se rencontrer et explorer des voies et moyens de faire des affaires sur le textile africain à partir de Burkina. Bien entendu, ceux qui voudront investir dans notre pays devront respecter un cahier de charges en termes de qualité et d’emplois à créer".

Quant au forum, il se déroulera le 22 novembre au Centre national Cardinal Paul Zoungrana et réunira les représentants des 13 régions ainsi que tous ceux qui sont intéressés par la problématique du texte africain. Les recommandations issues de ce débat serviront de base pour mener un plaidoyer auprès des décideurs politiques afin qu’elle prennent des décisions pouvant déboucher sur le port du Faso dan fani à l’école primaire. Pédagogue la directrice a rassuré : "l’école primaire est gratuite dans notre pays et il n’est pas question que des élèves soient exclus des cours par manque de la tenue. Nous travaillons avec le ministère de l’éducation nationale pour éviter de pareils écueils".
Côté glamour, les défilés de mode des jeunes stylistes et des stylistes confirmés apporteront une touche toute africaine à l’événement, d’autant que la majorité des stylistes travaillent depuis longtemps sur le textile africain.
Hier, un casting géant de mannequins a eu lieu sur le podium du SIAO et à en croire Pascaline Kabré, présidente de la commission "Défilé de mode" ce sera de grands moments pour la création africaine. "Il y a les grands noms de la mode africaine qui seront là ; Pathé’O, François 1er, Bazem’s Georges Kaboré, la désigner ivoirienne Michèle Yakice, etc.
Le SITA 2017 refermera ses portes par une cérémonie dénommée "Nuit du coton" avec la première dame Sika Kaboré comme marraine. Ce sera l’occasion de récompenser les nominés de chaque région et tous ceux qui se sont distingués durant la semaine.
Enfin les formulaires de demande d’accréditation presse sont disponibles au siège du SITA (Patte-d’Oie, ; tél 25370020/70257243) ou sur sita.bf