« Nous avons pris connaissance du rapport de la Commission d’enquête parlementaire publié en fin d’année 2017 et qui était tellement accablant que nous nous sommes sentis interpellés. Il nous faut donc faire notre propre examen de conscience et proposer des solutions pour améliorer dorénavant la construction au Burkina », a déclaré président de l’Ordre national des ingénieurs en génie civil du Burkina, Maxime Somda lors d’une conférence de presse animée le 30 décembre dernier.
Selon lui, le rapport de la commission d’enquête parlementaire a fait cas de plusieurs dégâts enregistrés, notamment des immeubles tombés, d’autres non achevés et certains qui n’existent même pas en réalité alors qu’ils sont sensés l’être. Pour Maxime Somda, ce constat résulte du fait que tous les ingénieurs ne sont pas inscrits à l’ordre national et travaillent dans l’anarchie. Sinon, on aurait pu facilement comprendre ce qui s’est passé et situer les responsabilités des uns et des autres. C’est le rôle de rôle de l’Ordre de faire respecter la règlementation en matière de construction, mais la structure qu’il dirige n’a que cinq (5) ans d’existence, et tente bien que mal de faire adhérer le maximum des ingénieurs. « Il nous faut inculquer l’esprit de bien faire, car tant que les gens sont isolés, ils ne se sentent pas concernés et peuvent faire beaucoup d’erreurs. Mais quand on est dans un cadre organisé et surveillé, on fait attention », a expliqué le président de l’Ordre national des ingénieurs en génie civil du Burkina. Il se réjouit néanmoins du bilan de l’Ordre qui a réussi à se faire connaitre auprès de nombreuses instances et dans l’opinion publique.

FT. Kaceto.net