Le président du Faso a procédé dans la soirée à un remaniement gouvernemental. Une troisième équipe depuis son arrivée au pouvoir en 2015

La nouvelle était attendue depuis quelques jours, et la non participation du président Kaboré au sommet de l’Union africaine qui s’est tenu le week-end dernier à Addis-Abeba tait pour beaucoup le signe que le remaniement était imminent. C’est fait ce soir, et déjouant les pronostics, le président a préféré garder son premier ministre, Paul Kaba Thiéba, trois jours après qu’il soit parvenu à un accord avec les syndicats de l’éducation nationale et conjuré ainsi le spectre d’une année blanche.
Simon perd le ministère de la Sécurité pour se retrouver ministre d’Etat à la présidence, le départ du ministre de l’Education nationale, Jean Martin Coulibaly, emporté par la gestion approximative de la grève des enseignants, ceux de l’Energie, des Transports, de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille, Lautre Zongo, sans doute victime de la polémique suscité par l’arrivée massive des pagnes imprimés du 8 mars, de la secrétaire d’Etat chargée des Burkinabè de l’extérieur, Rita Solange Agneketom Bogoré ; également du ministre de la Culture Issouf Sawadogo qui n’aura duré que trois mois.
Nous y reviendrons