Le ministre en charge de l’enseignement supérieur Alkassoum Maiga a procédé ce vendredi matin à la remise officielle de 135 bus et des infrastructures aux universités et grandes écoles de trois villes du pays du Burkina Faso ainsi qu’à la Société de transports en commun de Ouagadougou (Sotraco).

Les véhicules remis sont constitués de 60 bus de 70 places destinés au transport urbain des étudiants, 68 cars de 35 places et 7 cars de 22 places destinés pour les sorties d’études des étudiants.

Quant aux infrastructures, elles sont composées de trois garages et de trois parkings dans les villes de Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Koudougou.

Le projet d’acquisition des bus est financé sous forme de prêt à hauteur de 10 milliards 625 millions 790 mille francs CFA, dont 9 milliards par les partenaires techniques et financiers qui sont la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) et le gouvernement indien. Le reste du montant est déboursé par le Burkina Faso.

Pour la coordonnatrice du projet Bus, Florence Guira, les résultats atteints sont le fruit d’une conjugaison d’efforts de toutes les parties prenantes du projet dont notamment les ministres en charge de l’économie et de l’enseignement supérieur.

Elle a sollicité l’accompagnement continu de tous afin de parachever les activités restantes. « Nous avons reçu l’autorisation des gouvernements indien et burkinabè pour augmenter le nombre de bus grâce au reliquat du prêt de plus de deux milliards de FCFA. Cela nous permettra de faire une acquisition supplémentaire d’environ 130 bus et cars », a-t-elle déclaré.

Selon le ministre en charge de l’enseignement supérieur, Alkassoum Maiga, « chaque grande université aura au moins une dizaine de bus pour les stages de terrain ».

Et d’ajouter ces bus vont accompagner le dispositif pédagogique et académique et permettre aux étudiants de faire le terrain.

Le ministre a fait savoir que dans le cadre de ce projet, son département s’est engagé à être autonome en termes de réparation des bus et des pièces de rechange.

« Nous avons envoyé une dizaine de mécaniciens pour être formés en Inde en vue d’assurer la maintenance des bus. Nous avons un stock de pièces de rechange qui est arrivé de l’Inde, avec 750 pneus et 12 moteurs complets. Le ministère a voulu être autonome jusqu’au bout en construisant ses propres garages et parking au sein de la Sotraco à Ouagadougou, mais aussi à Bobo-Dioulasso et à Koudougou », a déclaré Alkassoum Maiga.

Le coordonnateur des délégués des cités universitaires, Djakaria Nombré a invité d’une part, le comité de coordination du projet, à prendre les dispositions pour que ces bus aient une longue durée de vie et d’autre part, ses camarades étudiants, à les entretenir pour les générations futures.

Le président de l’université Ouaga 1 Pr Joseph KI-Zerbo Rabiou Cissé, a lui rassuré son ministre de tutelle « sur le meilleur usage qui sera fait de l’exploitation de ces bus ».

« Nous responsables d’universités et de grandes écoles travaillerons sans relâche avec les étudiants avec l’accompagnement de la Sotraco et du parc automobile de l’Etat à gérer au mieux ces cars dans l’intérêt de tous », a-t-il affirmé.

Le projet qui gère les bus prend fin le 30 juin 2018. Il sera remplacé par une structure de gestion du patrimoine pour suivre la phase d’exploitation des bus.

Agence d’Information du Burkina