Le nouveau ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation(MENA), Stanislas Ouaro a promis lundi, de suivre la mise en œuvre du protocole d’accord, signé dans la nuit du samedi 27 au dimanche 28 janvier dernier, mettant fin à quatre mois de crise au sein du monde éducatif.

Selon le nouveau ministre, Stanislas Ouaro, en charge de l’Education nationale, sa principale priorité est le suivi de la mise en œuvre du protocole d’accord issu de la crise du 28 janvier 2017 et mettant fin à quatre mois de grève au Burkina.

Pour le ministre Ouaro, sa nouvelle démarche consiste à créer la confiance entre l’Etat et les syndicats pour un enseignement de qualité au profit des futurs bâtisseurs du pays.

Le nouveau patron en charge de l’Education nationale qui s’exprimait lundi à Ouagadougou, à l’issue de son installation, a indiqué que l’éducation a été confrontée à quatre mois de crise et que les Burkinabè ont su trouvé une solution par la signature d’un protocole d’accord.

« Je sollicite l’accompagnement de mes collaborateurs pour qu’ensemble nous puissions contribuer à la mise en place d’une éducation de qualité au Burkina Faso », a-t-il exhorté.

Il a rassuré les partenaires sociaux et les agents du ministère de sa disponibilité à travailler pour la mise en œuvre effective du protocole d’accord.

« Je voudrais réaffirmer le caractère urgent de l’application du protocole afin de préserver l’esprit de confiance qui existe désormais entre les partenaires sociaux, les agents et le gouvernement », a précisé le ministre entant, Stanislas Ouaro.

Le ministre sortant, Jean Martin Coulibaly, s’est réjoui du bilan des vingt-cinq mois passés à la tête du département en charge de l’Education nationale.

Pour lui, beaucoup d’innovations majeures et initiatives ont été enregistrées pendant son séjour au MENA.

L’ex-ministre Coulibaly s’est appesanti sur quelques réalisations durant son passage au ministère de l’éducation nationale qui sont entre autres, la construction de classes préscolaires à Ouagadougou et à Bobo Dioulasso, la normalisation de près de 3000 classes sous paillotes au primaire, le recrutement de 16 000 enseignants et l’instauration de la cantine scolaire.

Il a également souligné l’instauration des bourses scolaires au post- primaire et primaire et la scolarisation des enfants en difficultés.

Le ministre sortant a signalé que les enseignants et les encadreurs sont les premiers déterminants de la qualité de la réussite à l’école.

Au regard des différentes réalisations sur le terrain, il dit avoir quitté le ministère avec un sentiment de satisfaction.

« J’exprime ma haute gratitude à mes collaborateurs directs pour leur valeur humaine, leur compétence technique, leur sens du partage de la vision et pour le chemin parcouru ensemble », a conclu le ministre sortant.

Agence d’Information du Burkina