Le président de l’Organisation des peuples africains- Burkina Faso (OPA-BF), Me Ambroise Farama, a annoncé, mercredi, que son parti politique qui vient de naitre, prône la révolution panafricanisme par la création des Etats-Unis d’Afrique.

Selon le président de l’OPA-BF, Me Ambroise Farama, son organisation a pour objectif principal, de venir à bout de façon pacifique du néo-colonialisme au Burkina et en Afrique toute entière.

Me Farama a soutenu, que l’impérialisme ne favorise pas le développement économique et social des pays africains et que c’est ce qui justifie le fait que son nouveau parti prône la révolution panafricanisme par la création des Etats-Unis d’Afrique.

S’exprimant ce mercredi à Ouagadougou à l’occasion de la première conférence de l’OPA-BF, il a indiqué que l’histoire du Burkina Faso de 1960 à nos jours, a été essentiellement dominée par des classes exploiteuses et conservatrices qui ont exercé leur dictature anti- démocratique, antipopulaire, leur mainmise sur la politique, l’économie, l’idéologie, la culture, l’administration et la justice.

Pour lui, l’heure est venue pour la nation burkinabè et les autres pays africains de former un seul bloc appelé les Etats-Unis d’Afrique et cela passe par une révolution panafricanisme et pacifique de tous les peuples du continent.

Pour une telle vision, Me Ambroise Farama, entend œuvrer à l’implantation de son parti dans les pays africains et à la formation des militants concernés afin que l’initiative (révolution) de sa formation politique soit une réalité un jour sur le continent noir.

Dans sa déclaration liminaire, il a signalé que les chefs d’Etats africains ne sont que ses serviteurs de l’Occident et il appartient à la jeunesse de se lever pour changer la donne (système-néo colonial) pour le progrès du continent, berceau de l’humanité.

« Les africains doivent concevoir un système propre à eux-mêmes qui va leur permettre de développer l’Afrique », a précisé le président de l’OPA-BF

De son avis, une révolution s’impose pour mettre fin au pillage des ressources économiques africaines du système colonial.

Ce nouveau-né qui est de l’opposition politique burkinabè, après avoir dépeint la situation nationale, ne se reconnait pas dans la gouvernance actuelle du parti au pouvoir(MPP).

« Notre vision est de travailler à l’édification d’une société nouvelle, débarrassée de l’injustice sociale et de la domination impérialiste », a-t-il laissé entendre.

L’OPA-BF qui veut une renaissance de l’Afrique, entend conquérir le pouvoir d’Etat à la future présidentielle par les urnes.

Il a expliqué que le projet de société du parti du « phénix » consiste à abolir les institutions burkinabè et africaines actuelles, afin de mettre en place de nouvelles institutions différentes tant dans leur Constitution que leur mode de fonctionnement.

Il s’agit également pour Me Farama de faire table rase du passé colonial par la mise en place d’un meilleur système au Burkina et en Afrique.

Il a conclu que sa nouvelle organisation entend relever les défis du XXIe siècle notamment ceux de la jeunesse africaine.

Agence d’information du Burkina