Dans son discours de fin d’année, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré avait annoncé la tenue d’un dialogue national en février 2018 visant à remettre à plat le système de rémunération dans la fonction publique. C’est dans cette perspective que le premier ministre a reçu hier 23 février les syndicats pour baliser le terrain

A la fin de l’audience, c’est le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la protection sociale, Seyni Ouédraogo, qui s’est adressé aux journalistes sur le l’objet de la rencontre : « Il a s’agit pour le premier ministre d’informer les syndicats le sur le processus devant conduire au dialogue social », a-t-il dit. Il a révélé que le processus repose sur deux grands axes et des principes de transparence et de recherche de justice dans la rémunération.
Pour mener à bien le dialogue, une conférence nationale va regrouper le 28 février les acteurs syndicaux et les autres forces vives de la nation. Ils recevront un diagnostic établi sur le système de rémunération et chacune des composantes aura un délai de trois semaines pour faire des propositions et suggestions. Après réceptions des amendements des parties prenantes, une conférence générale de trois jours sera programmée en mars pour discuter des propositions que chacune des parties prenantes auraient fait.
S’exprimant au nom de ses camardes, Blaise Augustin Hien a expliqué que les syndicats allaient se retrouver pour une concertation et viseront par la suite. « Nous avons profité de cet instant pour rappeler au premier ministre un certain nombre d’engagements pris par le gouvernement, notamment sur la rencontre gouvernement/syndicat et des courriers qui sont en souffrance, et il nous a promis de donner une réponse très bientôt », a-t-il ajouté.

Frédéric Tianhoun
Kaceto.net