L’Alliance des partis et formations politiques de la majorité présidentielle (APMP) a tenu sa première conférence de l’année 2018 le jeudi 1er mars 2018 pour annoncer l’arrivée de de 7 partis politiques dans ses rangs. C’était ce matin au siège du Mouvement du peuple pour le progrès.

L’Alliance pour la démocratie au Faso (ADEFA), l’Alliance pour la démocratie et le développement (ADD), le Parti pour la démocratie et la jeunesse (PDJ), le Parti pour la protection de l’environnement/conservation de la nature (PPE/CN), le Parti des patriotes progressistes (PPP), le Parti du peuple républicain (PPR), la Renaissance démocratique et patriotique au Faso (RDPF) font désormais partie de l’Alliance des parts et formations politiques de la majorité présidentielle (APMP). Celle-ci passe ainsi de 31 à 38 partis alliés. L’annonce a été faite au cours d’une conférence de presse animée ce matin par Me Bénéwendé Stanislas Sankara et Clément Sawadogo.
Qu’est-ce que ces partis peuvent apporter à l’Alliance ? Selon Me Sankara, leur adhésion est importante car certains ont eu à jouer un rôle historique sur la scène politique burkinabè. Il pense qu’ils ont sans doute leur contribution à apporter pour la bonne marche de l’Alliance. « Soyez sûr que d’autres partis souhaiteraient les accueillir », a-t-il déclaré. « Nous sommes là car nous partageons la même idéologie, la sociale démocratie, les valeurs de liberté et de démocratie. Egalement la vision de bâtir un Burkina de paix, de justice, de sécurité », a confié le président de l’ADD, Moussa Traoré. Il n’a pas manqué de souligner que son parti est déjà présent dans 35 provinces et compte s’implanter partout. Pour les conférenciers du jour, l’APMP est consciente des nombreuses attentes pressantes du peuple. Elle sait aussi les efforts consentis par le gouvernement pour répondre à ces attentes. Ainsi, l’Alliance « salue la clairvoyance du président Roch Marc Christian Kaboré qui a su en homme d’Etat mettre au-devant, les intérêts fondamentaux de notre peuple en privilégiant partout le compromis politique et le dialogue social ».
En témoigne la relance économique, avec une croissance de 6,5% en 2017 contre 4,3% en 2014, la création du Haut conseil pour le dialogue social, le remaniement gouvernemental etc.
Réagissant sur certains points d’actualité à savoir la suspension du procès du putsch, les conférenciers ont déploré cette situation, mais pensent qu’il faut s’attendre à un long procès qui pourrait être marqué par de pareilles actions. Ils ont affirmé soutenir la décision du gouvernement qui a interpellé l’entreprise incriminée par rapport à la dégradation rapide de certaines infrastructures du 11 décembre 2017 de Gaoua.

Dominique Koné
Kaceto.net