L’Unité de formation et de recherche en Sciences économiques et de gestion (UFR/SEG), de l’Université Ouaga II, commémore ses 40 ans d’existence, du 15, au 17 mars 2018, avec en point de mire l’évaluation de sa « contribution au développement national ».

« Après 40 années (1976-2016) de participation continue à la formation des cadres de haut niveau en économie et en gestion, l’UFR/SEG veut faire une halte pour la commémoration les 15, 16 et 17 mars 2018 », a affirmé, mercredi, son président Pr Sirpe Gnanderman, lors d’un point de presse.

Selon ses dires, l’activité devrait avoir lieu, il y a deux ans. Mais « faute de moyens », elle n’a pas pu être réalisée depuis.

« C’est seulement cette année qu’ensemble, les autorités de l’Université de Ouaga II et la direction de l’UFR-SEG, nous avons décidé d’évaluer la contribution de l’UFR/SEG, au développement du pays à travers la formation des cadres de ce pays en économie et en gestion », a déclaré M. Gnanderman.

Placé sous le thème :« UFR/SEG, passé, présent et avenir », ses 72 heures permettront aux participants de mener une réflexion avec leurs partenaires.

« C’est une opportunité de mener une réflexion avec nos partenaires sur l’avenir de la formation et de la recherche dans le domaine des sciences économiques et de la gestion dans un contexte fortement concurrentiel » a déclaré M. Gnanderman.

Parmi les activités prévues, il y a les thèmes, « L’avenir du Franc CFA en Afrique de l’Ouest », « Passé, présent et avenir de l’UFR/SEG dans un contexte fortement concurrentiel » et autres, seront développés à travers des conférences publiques et des panels.

Selon le comité d’organisation, le budget de la commémoration est estimé à 58 millions de FCFA.

L’UFR/SEG compte environ 6000 étudiants. Pendant que se tient la conférence du comité d’organisation des 40 ans d’existence de ladite UFR, des étudiants manifestaient pour réclamer la formation en master.

« On veut master ! On veut master ! », Scandaient, les manifestants.

Pour eux, la première promotion, du système Licence-Master-Doctorat (LMD), est confrontée à un problème majeur quant à l’accessibilité au master.

Selon le président de l’UFR/SEG, « le master pour tous » n’est pas pour le moment possible, parce que « les conditions minimales (enseignants, infrastructures) pour une meilleure application du système LMD ne sont pas encore réunies »

« Il n’y a que 6 enseignants en économie et 3 en gestion qui peuvent encadrer le master. Vous prenez 800 étudiants en 3è année qui sont en train de faire la Licence 3. Ils ne peuvent pas être encadrés par 6 enseignants. C’est impossible », a expliqué, le président de l’UFR/SEG.

Pour lui, pendant ces 72 heures de l’UFR/SEG, tous les problèmes que rencontre le département, vont être discutés et ce sera l’occasion pour les étudiants « de poser tous leurs problèmes dans tous les sens ».

« On va mettre tous les moyens possibles pour que l’activité se tienne normalement », a déclaré M. Gnanderman.

Agence d’Information du Burkina