Le gouvernement burkinabè a dissout mercredi, une association qui a mis en place un « groupe de sécurité islamique », fortement décrié par de très nombreux Burkinabè.

Depuis le samedi 24 mars 2018, les photos et la vidéo montrant la mise en place d’une sécurité islamique à Pouytenga, localité située à 120 km à l’Est de Ouagadougou, défraient la chronique sur les réseaux sociaux, mettant parfois en mal, la légendaire cohabitation pacifique entre les religions au Burkina Faso.

Pour les responsables de l’association initiatrice de cette force, il s’agit uniquement de veiller à la sécurité des personnes et des biens lors des prêches islamiques.

Mais pour de très nombreux Burkinabè, cette force qui pourrait se radicaliser à l’avenir comme le meurtrier groupe Boko Haram au Nigéria, n’est pas la bienvenue au Burkina Faso, déjà confronté à de nombreuses attaques terroristes.

Ce mercredi, le gouvernement burkinabè lors du Conseil des ministres a procédé à la dissolution de l’association instigatrice du « groupe de sécurité islamique » pour activité non conforme à son récépissé.

« Il y a, semble-t-il, d’autres groupes du même type qui existent dans certaines provinces. Les Haut-commissaires et les gouverneurs ont été mandatés pour prendre toutes les dispositions pour que ces associations qui ne respectent pas les termes des agréments soient également dissoutes », a affirmé le porte-parole du gouvernement Rémis Fulgance Dandjinou.

Agence d’Information du Burkina