Le ministre burkinabè de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique, Batio Bassière (photo), a révélé que selon les dernières estimations, le rythme de dégradation des terres atteindrait 469 000 hectares par an. C’est ce que rapporte Xinhua.

Une situation qui entraîne des conséquences écologiques importantes. « Les évaluations faites dans le cadre de la révision de la monographie nationale sur la diversité biologique font ressortir que 350 espèces de plantes sont menacées. On dénombre également douze espèces de mammifères sauvages, 19 espèces d’oiseaux, 24 espèces de reptiles et 48 espèces de poissons menacées. », a précisé à cet effet le ministre, qui en appelle à « plus d’engagement et de détermination pour mettre fin à cette tragédie ».

Le ministre Bassière s’exprimait à l’occasion de la célébration de la 25ème Journée internationale de la diversité biologique.

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