Très connu dans la diaspora burkinabè en France pour son militantisme associatif, Ardiouma Sirima brigue un siège de délégué du Conseil supérieur des Burkinabè de l’extérieur le 24 juin dans la circonscription électorale REGION 2 : Bretagne, Pays de la Loire, Centre Val de Loire.
Ci-contre sa profession de foi par laquelle il sollicite le suffrage de ses compatriotes

Cher-e-s Compatriotes

C’est avec grand respect que je vous adresse ce message pour vous exposer les raisons qui motivent ma candidature au Poste de Délégué au Conseil Supérieur des Burkinabé de l’Etranger (CSBE) pour la REGION 2, ainsi que les principales initiatives que je compte prendre si vous me faites confiance, en m’élisant le dimanche 24 juin 2018.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, permettez- moi de me présenter brièvement.
Après ma période d’études universitaires à Poitiers et à Paris, j’ai été adopté par la Bretagne, une grande terre d’accueil et d’humanisme. Je vis et travaille en Ile et Vilaine depuis une vingtaine d’années. Je suis marié et père de trois charmants enfants. Avec des compatriotes d’horizons divers et de sensibilités politiques différentes, avec qui je partage un profond attachement à notre mère Patrie le Burkina Faso, nous avons patiemment construit depuis une dizaine d’années un important réseau de relations et de sympathies, notamment à l’échelle de la Bretagne et des Pays de la Loire. Sur les terres de la Région Centre Val de Loire, mes contacts sont plus récents et gagneraient à se développer. J’y compte de solides amitiés auxquelles je fais ici appel.
Depuis quatre ans, je participe à une dynamique solidaire visant à soutenir des paysans du Sud- Ouest du Burkina Faso qui luttent courageusement pour vaincre la pauvreté, grâce à l’augmentation et à la pérennisation de revenus dignes, tirés de leur travail de la terre.
Cadre de l’Education Nationale, convaincu de la nécessité de développer une citoyenneté active par l’éducation, je suis investi dans de nombreux projets visant l’accès à l’éducation, à la culture et aux sciences pour le plus grand nombre d’enfants des pays dits « en voie de développement ».
Cette brève présentation met en avant un principe qui m’est cher : seul un engagement ferme et désintéressé d’une large majorité de citoyens apportera de vraies solutions aux multiples maux de nos sociétés, aujourd’hui en grand déficit d’humanisme.
Pour mon pays de naissance, le Burkina Faso, ce principe est encore plus vital ! Chacune et chacun doit se sentir concerné par le présent et l’avenir de ce beau et brave pays sahélien aux traditions culturelles pétries des valeurs d’hospitalité, de fraternité et d’ouverture aux autres cultures et aux autres peuples.
De manière condensée, voici les trois principales raisons qui motivent ma candidature :

1) A l’écoute des nouvelles autorités qui président aux destinées du pays depuis les grands soulèvements populaires de 2014 et 2015 (notamment l’Ambassadeur ILBOUDO et son équipe) et prenant en compte vos avis sur la question, j’ai la conviction qu’il est aujourd’hui possible, par des actions fortes et volontaristes, de contribuer à faire évoluer le CSBE dans son fond et dans sa forme, afin d’en faire véritablement un outil au service des intérêts fondamentaux des Burkinabé de l’Extérieur ,

2) Dans notre circonscription électorale, de nombreux compatriotes sont en forte attente d’une mise en synergie de leurs initiatives en faveur du développement du Burkina Faso,

3) Grâce à une originale démarche de concertation engagée en janvier 2014 par un groupe de Burkinabé de différentes régions de France, il existe désormais un Rapport qui synthétise les préoccupations et les propositions de la Diaspora Burkinabé de France. Ce précieux document va constituer pour moi une source constante d’inspiration.
Ce nouveau contexte semble donc favorable pour enclencher ensemble une mobilisation de nombreuses bonnes volontés autour du Bien être des Burkinabé de France et autour de la recherche de l’épanouissement des populations Burkinabé.

Je veux organiser mon action (si je suis élu) autour des quatre grands axes suivants :
a) En étroite coopération avec vos associations respectives, défendre, protéger et promouvoir les droits de tous les Burkinabé, notamment les plus vulnérables, celles et ceux qui sont ponctuellement ou durablement confronté-e-s à des difficultés de divers ordres (Burkinabé en attente de régularisation de leur situation administrative, en recherche d’emploi, etc.),

b) Négocier avec les autorités Burkinabé et Françaises les meilleurs conditions d’étude pour les étudiants Burkinabé (par exemple lors de la délicate période de recherche des lieux de stage), négocier des facilités à accorder aux Burkinabé de France désireux de monter ici et/ou au Burkina Faso des projets d’ordre social , de création et de gestion d’activités économiques,

c) Accompagner les autorités Burkinabé dans la conduite du processus de mise en œuvre des droits citoyens et politiques de la Diaspora Burkinabé de France (opération de recensement, effectivité du vote des Burkinabé de France en 2020, etc.),

d) En partenariat avec les artistes Burkinabé et des institutions culturelles, proposer des activités variées visant à sensibiliser les jeunes et les moins jeunes à la richesse culturelle du Faso, afin, d’une part, de susciter et développer auprès des compatriotes un sentiment de fierté d’être Burkinabé (sans tomber dans le chauvinisme et le repli communautaire !), et d’autre part, pour renforcer le réseau des Ami-e-s du Patrimoine Culturel Burkinabé dans notre Zone ( Bretagne, Pays de la Loire, Centre Val de Loire),

Encouragé par les ami-e-s à me lancer dans cette aventure citoyenne, strictement bénévole mais forcément coûteuse (en temps et en argent), mon acte de candidature implique que des équipes dynamiques se mettent en place dans les trois régions de notre circonscription électorale, pour soutenir ma démarche, et en cas de victoire, pour m’épauler dans les principaux axes d’action évoqués ci-dessus.

Je remercie vivement celles et ceux d’entre vous qui sont volontaires pour constituer dans leurs villes et dans leurs régions des équipes pour informer et sensibiliser tous nos compatriotes, sans distinction d’appartenance politique, sur le sens de ma candidature.
Elu Délégué CSBE j’aurai pour principes de me mettre à votre écoute et de coopérer avec toutes les bonnes volontés, tant individuelles que collectives (associations, partis politiques, entreprises, etc.).

J’appelle à voter pour moi afin qu’ensemble nous mutualisons toutes nos diverses compétences pour les mettre au service des intérêts des Burkinabé de notre Zone, et pour nous hisser collectivement à la hauteur des nombreux défis auxquels fait face courageusement et avec confiance le peuple du « Pays des Hommes intègres ».
Je ne saurais conclure cet Appel à la mobilisation, sans saluer et rendre hommage au sens du patriotisme du Délégué CSBE sortant, notre grand frère Paul Roger NIKIEMA. Les leçons qu’il tire de ses deux mandats CSBE nous seront d’une grande utilité dans l’élaboration et la réalisation des nouvelles initiatives à prendre.

Le dimanche 24 juin 2018, je compte sur le vote de chacune et de chacun d’entre vous.

Vive l’engagement citoyen au service de l’épanouissement de tout-te-s et de chacun !

Rennes le 18 juin 2018

Ardiouma SIRIMA
19 Le Haut Chemin 35340 Ercé Près Liffré
ardiou@yahoo.fr
06 80 98 29 86
Kaceto.net