Reçu lundi soir par le président du Faso Roch Kaboré, le Commandant des opérations de la force française Barkhane, le Général Bruno Guibert, a affirmé qu’il n’y a plus de sanctuaire pour les terroristes au regard des actions menées par les différentes armées dans le cadre de la lutte antiterroriste.

Le Général Guibert est venu rencontrer le président du Faso Roch Kaboré, alors qu’il quitte le commandement de la Force Barkhane dans quelques jours.

« Nous sommes en passation de consignes. Et comme nous sommes en appui de la force conjointe du G5 Sahel, il était normal que nous venions ici rencontrer et saluer le président du Faso dans ce cadre-là », a-t-il ajouté.

Le Commandant note un bilan positif au regard des résultats significatifs obtenus sur les groupes terroristes.

« Comme je l’ai souvent dit, il n’y a aujourd’hui plus de sanctuaire réel pour les terroristes pour se protéger. Je ne dis pas que la menace a disparu, mais je dis qu’aujourd’hui, les terroristes ne sont plus capables de conduire d’opérations coordonnées et d’opérations d’ampleurs », a répété Bruno Guibert.

Un autre bilan à l’actif de la force Barkhane, c’est « l’engagement très fort » des armées du G5 Sahel auxquelles un « appui total » a été apporté, « à travers l’entraînement, la préparation opérationnelle mais surtout l’engagement », a noté le Général Guibert.

En dépit des avancées constatées, le combat n’est pas fini car, a précisé le Commandant, la lutte nécessite un engagement fort et déterminé dans la durée.

Le commandant Bruno Guibert convient tout de même que la solution n’est pas seulement militaire, mais doit déborder aussi sur le champ politique et sur celui du développement au profit des populations.

Après une année à la tête de cette opération Barkhane, le Général de division Bruno Guibert passe le témoin au Général Frédéric Blachon, à la fin de cette semaine.

La force Barkhane opère sur trois lignes qui sont la lutte antiterroriste, l’appui aux forces partenaires, et la protection des populations et l’appui au développement, rappelle-t-il.

Agence d’information du Burkina