Le 1er août, les délégués syndicaux et les délégués du personnel des comités CGTB de la Caisse nationale de sécurité sociale ont animé une conférence de presse à la bourse du travail au cours de laquelle ils ont révélé qu’en plus du directeur des ressources humaines, -suspendu de ses fonctions par le DG- d’autres cadres de l’institution sont aussi impliqués dans le recrutement frauduleux d’agents au concours externe.

"Selon des indices et des informations crédibles, le directeur des ressources humaines n’a pas agi seul. D’autres cadres de l’institution sont fortement impliqués dans la forfaiture » a confié le secrétaire général adjoint de la CGTB- de la CNSS, Justin Kiénou. Les syndicats exigent donc l’annulation pure et simple du test qui a été fait. « Nous ne voulons pas d’une suspension, mais d’une annulation, d’une reprise de façon normale du test de recrutement », a martelé le secrétaire général de la CGTB- de la CNSS, Seydou Koné, qui prévient que si "dans un mois, le test n’est pas annulé, nous allons monter d’un cran en organisant une marche-meeting pour dire notre mécontentement".
Qui sont les cadres impliqués dans la fraude ? Une question à laquelle les conférenciers ont refusé de répondre car disent-ils, "ce n’est pas aux personnes que nous en voulons, et en plus une enquête est en cours sur l’affaire". Ils ont toutefois révélé que 1/3 des candidats admis ont une relation forte avec ceux qui ont organisé le test.
Ils souhaitent que la décision d’annulation du test vienne d’en haut, notamment du gouvernement car « les choses traînent au niveau de la justice, son temps n’étant pas le nôtre ».

Frédéric Tianhoun
Kaceto.net