Après l’homme d’affaires Apollinaire Compaoré (http://kaceto.net/spip.php?article526), c’est autour de Safiatou Lopez d’annoncer sa candidature à la présidence de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina (CCIBF) au détour d’une interview publiée hier 16 août par nos confrères de L’Observateur Paalga.

Plus connue de l’opinion en tant qu’activiste que chef d’entreprise, elle a défrayé récemment la chronique en déclarant début juin devant le Palais de justice de Ouagadougou : « « Ça nous fera mal que le palais connaisse le même sort que l’Assemblée nationale, mais si la justice ne nous laisse pas le choix, on n’aura pas le choix ». Des propos qui lui ont valu une convocation et une audition par le Service régional de la police judiciaire.
En délicatesse avec certaines personnalités de la majorité présidentielle qui lui en voudraient pour sa liberté de penser, elle affirme que, « Rien qu’à cause de ça, je serai candidate », même si, ajoute t-elle plus loin « ma lutte pour la Chambre de commerce n’a pas commencé aujourd’hui ».
Elle est revenue, presqu’à contrecœur, sur ses rapports avec la FEDAP/BC : « S’agissant de la FEDAP/BC, je n’ai même pas envie d’y revenir. Je n’ai jamais pris la carte de cette fédération. Je n’ai jamais su même qu’il y avait des cartes de membre. Je ne sais pas si vous savez comment fonctionnait cette association. A la FEDAP/BC, on venait vous demander un soutien parce qu’à ce que je sache, elle vivait des soutiens des opérateurs économiques », a-t-elle confié.
On aimerait bien la croire. Ce qui en revanche est certain, c’est que, pour un opérateur économique, revendiquer sa proximité avec l’ancienne équipe au pouvoir, n’est pas forcément un atout sous nos tropiques.

Kaceto.net