Le Burkina Faso a signé le mardi 29 août 2018 avec la Banque africaine de développement (BAD), une convention de financement du programme d’appui aux reformes du secteur de l’énergie (PARSE) d’une valeur de 11,7 milliards de FCFA, rapporte le quotidien d’Etat Sidwaya.

« Le programme d’appui aux reformes du secteur de l’énergie (PARSE) vise à créer les conditions d’un accès inclusif à l’énergie au Burkina Faso, en soutenant la nouvelle vision du gouvernement dans le domaine énergétique », a déclaré le représentant pays de la BAD, Pascal Yembiline, cité par Sidwaya.

D’après M.Yembiline, cette vision est en parfaite ligne avec ce que la BAD appelle, le « new deal » sur l’énergie et qui consiste à fédérer toutes les initiatives pour l’atteinte des objectifs liés à l’accès universel à l’énergie en Afrique.

La même source indique que le représentant de l’institution a annoncé la poursuite de deux opérations en cours d’exécution.

Il s’agit du projet d’électrification périurbaine de Ouagadougou et Bobo Dioulasso d’une valeur d’environ 21 milliards de FCFA et celui de la Dorsal Nord d’un montant d’environ 39 milliards de FCFA pour la construction d’une ligne de transport de très haute tension au départ Birminkebbi au Nigeria jusqu’à Ouagadougou via Niamey.

Selon la ministre de l’Economie, des finances et du développement, Rosine Coulibaly, cet appui budgétaire sectoriel vient en réponse aux nombreuses difficultés que connait le secteur, de l’énergie souligne le quotidien d’état.

Sidwaya révèle que Mme Coulibaly s’est enfin réjouit de la signature de cette convention qui vient confirmer, l’engagement de la BAD à accompagner le processus de développement du Burkina Faso dans le cadre du Plan national de développement économique et social (PNDES).

En rappel, le taux d’accès d’électricité au Burkina Faso est de 35,58% avec une croissance de 13% par an.
Le pays vise à atteindre une part des énergies renouvelables de 30% d’ici 2020.

Agence d’information du Burkina