Le ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation et ses collaborateurs étaient face à la presse hier 7 septembre pour parler parler de la situation des établissements et écoles privés. A quelques jours de la rentrée, ils ont saisi l’occasion pour dresser une cartographie des établissements et écoles sont plus ou moins en règle vis-à-vis de la législation et annoncé des mesures de rétorsion

Encourager ceux qui respectent la législation, sensibiliser les promoteurs qui ne respectent les cahiers de charges et annoncer des mesures d’assainissement du système éducatif burkinabè, telles sont les grandes lignes de la rencontre que le ministre de l’Educaction nationale et de l’alphabétisation (MENA), Stanislas Ouarao et ses collaborateurs ont eue hier 7 septembre avec la presse nationale.
Selon le ministre, des équipes techniques ont sillonné les 13 régions et ont pu recenser 139 établissements privés pour le préscolaire, 353 pour le primaire et 157 pour le post primaire et le secondaire, soit un total de 649 structures visitées, certaines étant reconnues et d’autres non reconnues.
Les établissements non reconnus sont classés en deux catégories : les non reconnus récupérables au nombre de 423 et les non reconnus irrécupérable évalués à 226. Les premiers possèdent toutes des infrastructures adéquates et remplissent des conditions d’ouverture. Il a donc été proposé que l’administration puisse les accompagner à régulariser leur situation dans un délai de six mois. Au delà, les établissements qui ne se seront pas mis à jour seront fermés, a prévenu le ministre.

Quant aux établissements de la seconde catégorie, c’est à dire irrécupérables, leurs infrastructures, les superficies ou la situation géographique ne permettent pas de créer de bonnes conditions pour l’apprentissages des enfants ; pis, ils présentent parfois de réels dangers et de graves risques d’insécurité aussi bien pour les apprenants que le personnel enseignant et autres usagers. "On ne doit pas jouer avec l’avenir des enfants et surtout avec l’éducation de ceux qui dirigeront le Burkina Faso demain", a déclaré le ministre Ouaro. D’où l’appel qu’il a lancé aux parents d’élèves à dénoncer les établissements et écoles qui ne remplissent pas les règles. Il a annoncé que dans les jours à venir, la liste des établissements et écoles qui doivent être fermés sera publiée.
Personne ne pourra plus dire qu’il ne savait pas !

Frédéric Tianhoun
Kaceto.net