Dans le but d’associer les populations à l’élaboration du budget participatif, le conseil municipal de Ziniaré a entrepris depuis le 3 octobre des sorties dans les villages la commune. Le deuxième adjoint, Mouni Zongo, était aujourd’hui 5 octobre à la rencontre des habitants du village de Nakamtenga.

La commune de Ziniaré veut s’inscrire dans une nouvelle dynamique en élaborant un budget 2019 qui se veut participatif. Selon le 2e adjoint au maire, Mouni Zongo, le budget participatif suppose qu’on implique davantage les communautés de base pour qu’elles sachent quelles sont les ressources disponibles, et faire en sorte que ces ressources entrent dans le budget. D’où la présente sortie qui consiste à aller négocier la participation de tout le monde.
Au cours des échanges, les habitants du village ont dressé tout un chapelet de doléances au 2e adjoint du maire. Parmi ces préoccupations, il y a, entre autres, le manque d’électricité, des forages, de formations en couture, de moulins, d’étuveuses, de décortiqueuses, etc. Vu toutes ces difficultés, la commune de Ziniaré fait face à un problème budgétaire, a fait savoir son 2e adjoint. Pour ce faire, il faut prioriser les besoins, a-t-il indiqué.

Selon le président du conseil villageois du développement, Adama Zodomo, le premier besoin des habitants du village de Nakamtenga est un Collègue d’enseignement général (CEG). Il se réjouit de l’initiative prise par le conseil municipal d’impliquer davantage les populations dans la gestion de la commune.
Au regard de la situation sécuritaire actuelle, le 2e adjoint du maire a interpellé l’ensemble des habitants du village à la vigilance. Tout le monde est concerné, de la commune en passant par les secteurs jusqu’aux villages. Il est donc nécessaire de sensibiliser l’ensemble des habitants de la commune à dénoncer tout comportement suspect. "Il faut qu’on cultive une méfiance parce qu’on ne sait pas d’où vient l’ennemi", a t-il suggéré.

Boris Chérif KPODA
Kaceto.net