Les produits malgaches ont été bien appréciés lors de la 15e édition du SIAO. Ce qui a permis au pays invité d’honneur d’enregistré un bon chiffre d’affaires.

« Le marché était un peu timide au début. Mais progressivement, ça pris » a indiqué Jacques Nosy, artisan du pays invité d’honneur, Madagascar. Il considère que les articles malgaches sont beaucoup appréciés par les clients amateurs et professionnels, même constat fait par Dany Malala Andrianasolo, ce qui est pour elle un motif de satisfaction pour sa première participation à la biennale de l’artisanat africain. Elle a présenté sa marque « Pagnelia » qui est une création de pagne à base de tissu local, un mixe avec les matières premières de Madagascar. Pour elle, le marché burkinabè représente un potentiel pour les produits malgaches.
Mais malgré cette satisfaction vis-à-vis du marché, elle a noté des difficultés organisationnelles et espère que les pouvoirs publics vont soutenir davantage les artisans pour éviter certains désagréments lors des prochaines éditions.

« Quand nous sommes arrivés au Burkina, nous étions à la recherche d’un hôtel pour dormir, ce qui ne devrait pas arriver » a-t-elle observé. Sur la sécurité, elle considère que le gouvernement burkinabè a fait ce qu’il fallait pour que tout se passe bien. Elle a par ailleurs indiqué avoir perdu des bagages en venant et qui n’ont pas été retrouvés.
Fatimata Dayo, artisane burkinabè installée à Madagascar estime pour sa part que « le jumelage des articles burkina-malgaches invite les artisans à collaborer, à mettre ensemble leurs savoir-faire afin que chacun puisse améliorer son produit et consolider ainsi l’intégration africaine », car, poursuit-elle, « le SIAO n’est pas là seulement pour faire faire seulement du profit, mais il permet aux produits africains de se faire connaitre au plan international ».

Pour les années à venir, Jacques Nosy plaide pour la baisse du coût du visa qui est très élevé, à défaut de le supprimer car pour lui « l’idée qui a présidé à la création du SIAO, c’est de renforcer la coopération sud sud. Il faut donc supprimer tous les obstacles qui bloquent le développement économique et social de l’Afrique »

Boris Chérif KPODA
Kaceto.net