Au lieu de faire des discours ronflants et théâtraux, il fallait se mettre vraiment au travail. Notre honneur est bafoué, notre fierté vendue par des dirigeants qui n’ont pour seul maître que l’argent et la prédation. Ils sont incapables de dire la vérité au président de la république parcs que leurs ambitions est de durer au pouvoir et de durer encore. Ils n’ont aucun souci pour le peuple qui ne demande pourtant que du pain et des jeux.

Leurs greniers débordent d’argent mais ils en redemandent et en amassent au détriment des projets sociaux qui leur sont confiés. Ils manipulent tout parce qu’ils veulent avoir la mainmise sur tout et partout. Ils tripatouillent à la Fécafoot en plaçant des hommes liges à leur botte.

Ils gèrent le Cameroun comme une affaire de famille, leur épicerie. Ils se murent dans le silence après la déflagration du Ghana mais ils ne désespèrent pas de rempiler pour plusieurs autres années dans le gouvernement. Ils comptent sur leurs réseaux de loges et de sectes pour porter à nouveau leur nom chez le président. Alors que nous pleurons pour le déshonneur et le discrédit qu’ils ont fait jeter sur notre pays, eux font les comptes des derniers milliards qu’ils auraient engrangés avec l’organisation de la Can chez nous.

C’est sûr, seul le peuple pleure au moment où le monde entier jubile de nous voir déshabillés, nus… Le ministère des Sports, la Fécafoot, le comité d’organisation et tous ces occultes qui nous ont conduits là doivent rendre leur tablier en même temps que gorge. Ainsi seulement pourrions nous aspirer à un brin de consolation.

Pleure, ô pays bien aimé…

Jen Lambert Nang
Journaliste sportif