"J’ai une obligation à l’endroit de tous les enfants dont la scolarité connait des perturbations du fait des menaces terroristes qui pèsent sur eux, sur leurs parents et leurs enseignants. Personne n’a le droit de s’attaquer à l’avenir de notre Nation, et je veillerai à ce que l’accès de tous les enfants à l’école soit assuré sur l’ensemble du territoire national". Extrait du discours du président du Faso le 10 décembre dernier à Manga à l’occasion de la célébration du 58è anniversaire de l’indépendance du Burkina.
Le président n’a toutefois pas dévoilé les mesures qui seront prises pour assurer la scolarité des enfants dans les régions du Sahel du Nord et de l’Est, toutes frappées par les attaques terroristes à répétition qui ont contraint les enseignants à fermer les classes.
La situation devient de plus en plus préoccupante d’autant que sous la menace des terroristes, les fermetures prennent de l’ampleur.
L’année dernière, plus de 520 établissements scolaires avaient été fermés, soit près de 56 000 élèves privés de leur droit à l’éducation du fait des menaces terroristes. Au 13 décembre 2018, le nombre d’écoles fermées est monté à 792, un chiffre déjà dépassé puisqu’on appris hier 15 décembre que dans la région de la Boucle du Mouhoun, les enseignants ont déserté les établissements à cause des menaces terroristes.

Kaceto.net