Le mercredi 19 décembre s’est tenue une rencontre de haut niveau entre le gouvernement du Burkina Faso et l’Union européenne sur le processus d’élaboration du compact pour la croissance et l’emploi. Ce processus de concertation a vise à affiner les éléments du compact en rapport avec les investissements prioritaires du Plan national du développement économique et social (PNDES) dans les secteurs porteurs d’emplois. C’est le ministre de l’Economie, des Finances et du développement, Rosine Coulibaly, qui a présidé la rencontre.

Permettre la mise en place d’instruments de financement adaptés aux PME, développer l’économie numérique, poursuivre le processus d’intégration par les organisations régionales en renforçant le cadre réglementaire, améliorer l’environnement des affaires, c’est, entre autres, le contenu du projet de la nouvelle alliance pour les investissements et les emplois durables en Afrique, que souhaite signer l’Union européenne avec le continent noir.
Selon la ministre burkinabè de l’Economie, des finances et du développement, Hadizatou Rosine Coulibaly/Sori, cette nouvelle alliance contribuera à la création d’emplois décents, à la croissance et à la mobilisation des moyens pour les investissement privés.
Pour le chef de la délégation de l’Union européenne au Burkina, Jean Lamy, le projet compact contient une première analyse sur les enjeux de la croissance et de l’emploi au Burkina Faso et prend en compte les filières de transformation porteuses d’une plus-value". A terme, précise t-il, le projet pourra contenir les lignes directrices de l’UE au Burkina Faso en matière d’emploi et de croissance".
La rencontre de haut niveau entre l’UE et le gouvernement le 19 décembre a donc eu pour objectif, "d’informer le gouvernement non seulement sur la démarche, le contenu en termes d’actions actuelles, mais aussi, de faire connaître la cohérence du document, sa direction et bien sûr son alignement à la philosophie du Plan national de développement économique et social (PNDES)".
Selon toujours Jean Lamy, la rencontre du 19 décembre est aussi l’occasion d’éclairer le gouvernement et l’opinion sur les actions menées dans le cadre de la coopération entre le Burkina Faso et l’UE, d’entamer une démarche d’échanges, de dialogue en vue d’une orientation à court et moyen termes avec toutes les parties prenantes.

Frédéric Tianhoun
Kaceto.net