Deux cent treize (213) ‘’gendarmes-couchés’’ (ralentisseurs), illégalement érigés, ont été détruits depuis mai 2018, a annoncé lundi le ministre en charge des Transports, Vincent T. Dabilgou qui assure que l’opération va se poursuivre les prochains jours

Le ministère en charge des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière a annoncé lundi, lors d’une conférence de presse, qu’une équipe composée de l’Office national de la sécurité routière, du ministère des Infrastructures et bien d’autres structures vont procéder à l’inventaire des ralentisseurs du 08 janvier au 23 janvier 2019.

Selon le ministre Vincent T. Dabilgou, les ralentisseurs hors norme qui seront identifiés lors de cette mission, feront l’objet de destruction.

Le ministre a rappelé qu’une opération lancée en mai 2018 a permis de détruire 213 ralentisseurs, dans l’objectif de fluidifier le trafic routier.

Des populations érigent souvent à travers les grandes artères et les ruelles, des multiples ralentisseurs pour protester contre la hausse des accidents ou pour atténuer la poussière qui se dégage des routes non bitumées.

Le Directeur général de l’office national de la sécurité routière (ONASER), Mamadou Ouattara a indiqué qu’il faut éduquer les populations qui construisent anarchiquement les ralentisseurs et en aussi réprimer les chauffeurs qui circulent à grande vitesse dans les agglomérations.

Notons que la destruction de certains ralentisseurs fait partie des préoccupations des chauffeurs routiers qui ont depuis novembre un accord (gardé secret) avec le gouvernement pour ne pas augmenter le prix du ticket, malgré la hausse du prix du carburant.

AIB