Au moins quatre soldats burkinabè auraient été tués au cours d’une attaque menée dans la nuit de mercredi par des individus armés non identifiés contre le détachement militaire de Kompienga, localité située dans l’est du pays, a-t-on appris de source sécuritaire. Un bilan corrigé par le chef d’Etat major des armées qui fait état de d’un blessé.

"Des individus lourdement armés ont attaqué ce mercredi 30 janvier dans la nuit aux environs de 20h le détachement militaire de Kompienga. Au moins quatre soldats burkinabè ont perdu la vie", a déclaré une source sécuritaire.

Une autre source a fait mention de "combats" dans cette zone qui regorge une vaste aire forestière, où règne l’insécurité.

Le Burkina Faso, pays sahélien d’Afrique de l’Ouest longtemps épargné par le terrorisme, est confronté depuis 2015 à une recrudescence des attaques sur son territoire, notamment à ses frontières avec le Mali, le Niger et le Bénin.

Les attaques ont déjà fait plus de 300 morts parmi les civils et les forces de défense et de sécurité, selon des observateurs locaux.

Lundi, l’armée burkinabè a affirmé avoir opposé une "résistance farouche" et "neutralisé de nombreux assaillants" lors d’une attaque terroriste qui a fait quatre morts dans les rangs des militaires à Nassoumbou dans le nord du pays.

Plusieurs régions du pays sont placées sous état d’urgence depuis le 31 décembre 2018.