Les adeptes du mal ont de l’imagination quant il s’agit de commettre leur sale besogne. Face à l’offensive des Forces de défense et de sécurité enclenchée depuis quelques jours contre ceux qui endeuillent les familles burkinabè, les terroristes savent désormais qu’ils ne peuvent plus venir attaquer en plein jour les bases militaires, y commettre des meurtres et regagner leur base en toute impunité. Alors, il faut ruser pour continuer à tuer les militaires burkinabè engagés sur le théâtre des combats.
Dans un communiqué publié cet après-midi, le chef d’Etat major des armées a fait cas d’un attentat dont le mode opératoire est pour le moins inédit. "Suite à la découverte d’un corps sans vie habillé en tenue militaire, à environ quatre (04) kilomètres à la sortie Sud de la ville de Djibo, une équipe des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) s’est déployée ce jour 14 février 2019 aux environs de 14 heures sur les lieux pour les formalités et constatations d’usage", indique le communiqué.
L’humanisme de nos forces de défense va leur coûter cher. De cadavre en tenue militaire qu’il fallait à l’évidence inhumer avec honneur et dignité, il s’est agit en réalité d’un terroriste bourré d’explosifs. Résultat, " ledit corps qui s’est avéré être un piège a explosé lors de sa manipulation", tuant deux militaires et faisant six blessés dont trois graves.
Mais c’est un signe qui ne trompe pas. Les terroristes sont dans une mauvaise posture. Psychologiquement, les FDS sont en train de prendre l’ascendant. Le temps de la vérité n’est peut-être plus loin.

Kaceto.net