Les députés du groupe parlementaire Union pour le progrès et le changement (UPC) ont tenu leurs journées parlementaires du 21 au 23 mars 2019 à Gaoua.

Le rendez-vous a été une occasion pour réfléchir sur les vertus et les enjeux de la cohésion sociale pour une refondation politique, économique, sociale et culturelle.

Le groupe parlementaire Union pour le progrès et le changement (UPC) considère que la cohésion sociale est fortement dégradée au Burkina Faso, mettant en péril le vivre ensemble.

C’est ainsi qu’ils ont décidé de réfléchir sur le thème : « comprendre les vertus et les enjeux de la cohésion pour une refondation politique, économique, sociale et culturelle du Burkina Faso : quelle contribution des parlementaires Burkinabè ? », lors de leurs journées parlementaires du 21 au 23 mars 2019 à Gaoua.

La rencontre a connu la présence des groupes parlementaires frères, comme Burkinlim, le Congrès pour la démocratie et le progrès, le Mouvement du peule pour le progrès et Paix, justice et la réconciliation nationale.

A l’issue des travaux, les députés ont formulé quatre principales recommandations à l’endroit du gouvernement.

Il s’agit de l’élaboration d’une politique nationale de cohésion sociale dont la mise en œuvre sera intégrée dans les politiques sectorielles et la refondation des institutions républicaines, afin de les rendre plus performantes.

En plus de cela, ils ont demandé l’adoption d’un référentiel de développement du Burkina Faso pour un horizon temporel d’au moins cinquante ans et l’institution et la célébration annuelle d’une journée nationale de la cohésion sociale nationale.

Les différents partis prenants au cadre de réflexion ont salué la pertinence de la rencontre.

Ainsi, pour le président de la séance, Nicolas. K. Dah de l’UPC, la cohésion sociale est un déterminant majeur pour le développement du Burkina Faso.

« C’est au regard des menaces multiformes contre cette cohésion sociale, que nous nous sommes réunis afin de faire des propositions pour cimenter le mieux vivre ensemble des communautés », a-t-il expliqué.

Quant au député du Mouvement du peuple pour le progrès Justin Bèbè Sib, les présentes assises de l’UPC viennent à point bien nommé.

Car, d’après lui, elles ont permis de comprendre les vertus et les enjeux de la cohésion sociale pour la refondation et une résilience politique, économique, sociale et culturelle.

Il ajoute qu’au regard de tout ce que les Burkinabè vivent actuellement, ils ont besoin d’être éduqués, sensibilisés afin de prendre en charge leur destin.

Par ailleurs M. Sib a souhaité que les conclusions de ces journées parlementaires puissent apporter un plus dans l’édification d’un Burkina Faso paisible et prospère.

Agence d’information du Burkina