Le Secrétaire permanent du Conseil national de lutte contre le Sida et les Infections sexuellement transmissibles (SP-CNLS-IST) sortant Didier Romuald Bakouan à la retraite, a passé mardi soir au siège de l’institution à Ouagadougou, le témoin à son remplaçant Smaila Ouédraogo pour la continuité.

La passation de charge a été effectuée sous la présidence du directeur de cabinet du président du Faso Seydou Zagré. Il a félicité le secrétaire permanent sortant Didier Romuald Bakouan pour le travail accompli depuis sa prise de fonction en 2012 et encourager son successeur à continuer le combat.

Dr. Bakouan a également encouragé son successeur à continuer la lutte déjà engagée pour l’élimination du VIH-SIDA au Burkina. « Je vous encourage à suivre les chantiers que sont les 3×90, le plan d’élimination de la transmission mère-enfant du VIH, l’élimination de nouvelles infections à VIH à l’horizon 2030 comme le recommande l’ONU-SIDA », s’est exprimé le retraité Bakouan.

Il a reconnu que le chantier est « vaste, mais soyez-en rassurés, vous pouvez compter sur vos collaborateurs et l’ensemble des acteurs », ajoutant que « dans ma retraite dorée à Didyr, je serai fier de savoir que de votre combat, vous avez endigué ce spectre de rebond de la maladie du SIDA tant redouté dans notre pays ».

« Je voudrais féliciter l’ensemble des acteurs de lutte contre le VIH/SIDA pour toutes les victoires engrangées. Grâce à leurs efforts, aujourd’hui notre pays a une prévalence de VIH/SIDA de 0,1%. C’est de grandes victoires qui ont été engrangées et je voudrais les rendre hommage », s’est d’entrée réjouit Smaila Ouédraogo.

En attendant de rencontrer le président du CNLS qui est le président du Faso, le SP entrant, Dr. Ouédraogo a déclaré que « l’objectif c’est de renforcer la bonne gouvernance afin que nous ayons plus d’efficacité et d’efficience dans la réponse contre le VIH/SIDA ».

En connaisseur averti, il a expliqué que « aujourd’hui le VIH ne se présente pas de la même manière qu’il y a 10 ou 15 ans. Nous ne sommes pas dans une situation d’épidémie généralisée. C’est une épidémie un peu concentrée qui sont au niveau des professionnels du sexe, des personnes en milieu carcéral et des gens qui ont des risques spécifiques qui font que la maladie a encore beaucoup plus d’impact ».

Dr. Smaila Ouédraogo, ancien ministre de la santé, sera le 7e SP-CNLS à diriger l’institution depuis sa création en 1987.

Agence d’information du Burkina (AIB)