Travailleuses et travailleurs du Burkina Faso,

Mesdames et Messieurs,

La commémoration de la journée historique du 1er Mai me donne l’occasion, au nom du Gouvernement, d’adresser à toutes les travailleuses et à tous les travailleurs mes sincères vœux de bonne fête du travail.

Je salue tout d’abord, la mémoire de toutes les travailleuses et de tous les travailleurs qui ont consenti des sacrifices au prix de leur vie, pour assurer de meilleures conditions de vie et de travail à notre génération.

Je témoigne toute ma compassion à toutes celles et à tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont connu des difficultés au niveau personnel, familial, en raison ou à l’occasion de leur travail.

Mes pensées vont également à celles et à ceux qui nous ont prématurément quitté ainsi qu’à celles et à ceux qui ont perdu leur travail.

Je saisis également cette mémorable occasion pour féliciter et remercier les travailleuses et les travailleurs admis à la retraite pour les sacrifices consentis dans la construction de notre cher pays.

Le 1er Mai est, par tradition, l’occasion pour tous les partenaires du monde du travail, de dresser un bilan de leurs actions et d’envisager des perspectives pour un meilleur avenir du travail.

Travailleuses et travailleurs du Burkina Faso,

Mesdames et Messieurs,

Le 1er mai de l’année 2019 intervient dans un contexte régional et international marqué par des crises sécuritaires et sociopolitiques diverses et multiformes sans précédent qui n’épargnent pas notre pays.

A ce propos, le Gouvernement par ma voix traduit toute sa solidarité à l’ensemble des travailleurs du Burkina Faso et particulière des régions du Sahel, de l’Est, du Nord et de la Boucle du Mouhoun dont le quotidien est éprouvé par les actes terroristes.

Je salue le courage et le dévouement des travailleuses et travailleurs de tous les secteurs d’activités, notamment ceux de l’enseignement, de la santé, de la sécurité, des partenaires au développement qui, malgré la menace terroriste, continuent de conjuguer leurs efforts pour le bien-être de nos populations.

Travailleuses et travailleurs du Burkina Faso,

Mesdames et Messieurs,

L’homme travaille pour gagner sa vie et non pour la perdre.

Qu’il me soit permis, une fois de plus, de saluer particulièrement, la mémoire de tous ces dignes filles et fils du Burkina Faso qui ont perdu la vie dans l’exercice ou à l’occasion de leur travail.

Dans les efforts inlassables de construction de notre nation, la part contributive des travailleurs occupe une place prépondérante.

Durant les moments difficiles que notre pays a traversés au cours de l’année 2018, les organisations syndicales des travailleurs ont toujours su jouer leur partition et pris leur responsabilité et c’est à juste titre que je tiens à le relever.

Travailleuses et travailleurs du Burkina Faso,

Mesdames et Messieurs,

Malgré nos divergences de points de vue, nous avons toujours su, dans le cadre du dialogue social, passer en revue et avec attention, les doléances du 1er mai qui résument les préoccupations légitimes des travailleurs.

La tenue de la rencontre Gouvernement et Organisations syndicales en 2018, a été, il faut le reconnaitre, un rendez-vous manqué en raison de diverses contraintes indépendantes de la volonté des deux parties.

Toutefois, l’organisation de la grande concertation entre le Gouvernement et les Organisations syndicales est prête et se tiendra dans les meilleurs délais.

A la faveur du dialogue social constructif, le Gouvernement a su accompagner les négociations de conventions collectives sectorielles dans diverses branches d’activité, et, à ce sujet, la convention collective sectorielle des banques et établissement financiers à caractère bancaire a été conclue au cours du mois d’avril 2019, contribuant ainsi à assainir les relations professionnelles dans ledit secteur.

Le Gouvernement salue à juste titre l’esprit de dialogue et de concessions qui a prévalu entre les acteurs et encourage la poursuite de la culture du dialogue social dans ce sens. Dans les tout prochains jours, s’ouvriront les rencontres Gouvernement/syndicats.

Travailleuses et travailleurs du Burkina Faso,

Mesdames et Messieurs,

Les mouvements sociaux constatés au cours de l’année 2018 est signe de relations professionnelles caractéristiques de la dynamique de recherches de solutions appropriées aux préoccupations légitimes des travailleurs.

A ce sujet, je demeure convaincu que le sens élevé du patriotisme des travailleuses et travailleurs permettra de relever les défis auxquels nous sommes confrontés, dans la mesure des moyens disponibles.

Le Gouvernement reste convaincu qu’il est plus que nécessaire pour tous, d’œuvrer à consolider les bases du dialogue social et de la paix, combien nécessaires pour trouver des solutions durables aux préoccupations exprimées, pour un développement économique et social au profit de tous.

Bonne fête de travail à toutes et à tous !

Pr Séni Mahamadou OUEDRAOGO

Officier de l’Ordre de l’étalon