A l’occasion de la grande prière de la fête de l’Aïd El Kebir ou Tabaski, célébrée ce lundi, l’Iman de la Mosquée de Ouagadougou, El Hadj Boubacar Sana a invité ses coreligionnaires à ‘’cultiver des comportements de paix, de non-violence et de cohésion sociale’’.

L’Imam a insisté sur la nécessité de ne pas recourir à l’extrémisme religieux, car, a-t-il expliqué, « le Burkina Faso, n’est pas à l’abri de cet extrémisme violent, même s’il existe des garde-fous pour faire face à toute éventualité ».

El Hadj Boubacar Sana a exhorté les fidèles musulmans qui disposent de moyens financiers, de respecter cette prescription de la religion de sacrifier le mouton et de partager le repas avec leurs frères des autres confessions religieuses.

Pays laïc, le Burkina Faso compte environ 60% de musulmans. Ensuite, l’on y trouve des chrétiens (catholiques, protestants, etc.) et des animistes.

En outre, il est fréquent que l’archevêque de Ouagadougou, le cardinal Philippe Ouédraogo assiste à la grandes prière des musulmans lors des grandes célébrations tels que le Ramadan ou la Tabaski.

Pour la prière de ce lundi matin, le cardinal absent du pays, a été représenté à la prière musulmane par l’Abbé Jacob Yoda, chancelier de l’archidiocèse de Ouagadougou.