Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) peut-il retrouver la sérénité et préparer les échéances électorales de 2020 ? La question est plus que légitime à la lumière des épisodes judiciaires qui rythment la vie du parti depuis quelque temps.
Dernier en date, une plainte en illégalité déposée par, Mahamadi Kouanda, une figure du parti qui ne porte guère le président Eddie Komboïgo en estime.

Nous avons l’honneur d’informer nos camarades militants et sympathisants du CDP, ainsi que l’opinion publique nationale et internationale que des faits gravissimes de faux et de complicité de faux ont été commis à l’occasion du renouvellement des instances de notre parti en mai 2018.

En effet, au soir du congrès de Mai 2018, Monsieur BAGAGNAN Mohamed, Tél : 76 33 52 00 avait été désigné pour siéger au Bureau Politique National ;

Tripatouillant la volonté des congressistes, il s’est trouvé des individus mal intentionnés, aidés par leurs complices pour substituer BAGAYAN Mohamed par BAGAGNAN Abdoul Karim ;

Toutefois, tout crime n’étant pas parfait, le numéro de téléphone figurant sur le récépissé demeure celui de BAGAYAN Mohamed à savoir le 76 33 52 00 un numéro qu’il utilise depuis le 28 Mars 2007 pour l’avoir acquis par l’intermédiaire de son cousin.

Un tel comportement malhonnête en morale est sanctionné par l’article 373-2 a érigé en infraction de faux le mensonge en vue de tromper une autorité publique et obtenir un acte authentique ou public :

« Est puni d’une peine d’emprisonnement de trois mois à trois ans et d’une amende de deux cent cinquante mille (250 000 ) à Neuf cent mille (900 000) francs CFA, quiconque se fait indûment délivrer ou tente de se faire délivrer un document authentique ou publique :

Sois en fournissant de faux renseignements ;

Certificats ou attestations. »

C est la raison pour laquelle, les avocats de Lamine KOUANDA et ses compagnons, constitués de la SCPA LEX ARA et de Maître Christophe BIRBA ont saisi aujourd’hui même, le doyen des juges d’instruction du Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou pour voir déclarer faux le récépissé n°2018-000011 du 13 juillet 2018 en application de l’article 373-2 du code pénal nouveau et 276 du code pénal ancien.

Nous saisissons l’occasion pour inviter les militants à la plus grande vigilance et les plus hautes autorités du Burkina Faso à faire toute la lumière et prendre les décisions courageuses qui s’imposent contre les fossoyeurs.

Mahamadi Kouanda