Le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré a présidé le 5 novembre dernier la 2ème session ordinaire 2019 du Comité de pilotage du dispositif de suivi de l’amélioration du climat des affaires.

« Identifier les difficultés rencontrées et déterminer les actions à mettre en œuvre afin d’améliorer le positionnement du Burkina Faso dans le concert des nations enregistrant les meilleures réformes. Voir qu’est-ce qui a été fait par les autres pays qui pourra servir d’exemple au Burkina Faso ». C’est entre autres, les objectifs que s’étaient fixé les membres du comité durant cette rencontre.
Le rapport Doing Business 2020 classe le Burkina Faso 151è sur 190 économies évaluées. Un résultat que les membres du Comité de pilotage du dispositif de suivi de l’amélioration du climat des affaires trouve insuffisant. Néanmoins, le premier ministre, Christophe Dabiré s’est félicité du fait que le Burkina Faso n’a pas connu de recul dans ce classement, et ce pour la première fois, même s’il a reconnu que d’énormes efforts doivent être faits .
C’est donc dans l’objectif d’améliorer ce résultat que les membres du comité ont souhaité rencontrer le premier ministre. « Il s’avère nécessaire pour notre pays, de prendre les dispositions idoines pour se repositionner, car de ce classement, dépendra l’afflux des investissements étrangers, la confiance des Partenaires Techniques et Financiers et les efforts de promotion du secteur privé », a confié le premier ministre. Il a interpellé les membres de ce comité sur la nécessité du respect des délais et procédures édictés par les réformes déjà adoptées car, pour lui, « au-delà de l’adoption de réformes, le fonctionnement des services doit traduire un changement qualitatif y relatif, seul gage pour le secteur privé de reconnaître les efforts d’amélioration de l’environnement des affaires à leur juste titre ».
Pour le ministre du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat, Harouna Kaboré, ce sont les réformes entreprises par le gouvernement qui ont permis de stopper le recul de notre pays dans le classement Doing Business. « Le classement n’est pas fait uniquement sur la base des réformes. Il est également fait sur la base des perceptions des bénéficiaires, c’est-à-dire que lorsque vous faites un changement notable pour les acteurs du privé et que ceux-ci ne sont pas informés ou qu’ils n’ont pas le sentiment qu’il y a eu du changement dans la mise en œuvre, cela ne permet pas d’engranger des points. Il y a donc un travail de communication qu’il faut intensifier », a-t-il relevé, avant de poursuivre : « C’est pour cela qu’un sous-comité technique communication a été mis en place à compter du mois de juillet pour permettre à ceux qui veulent faire des affaires au Burkina Faso et qui ne savent pas qu’ils peuvent bénéficier de tel avantage ou de tel dispositif, soient désormais informés ».

Frédéric Tianhoun
Kaceto.net