Arrêté dans la nuit du 12 au 13 novembre à domicile par des policiers et auditionné le 13 novembre par le Service régional de la police judiciaire de Wemtenga, le cyberactiviste Naïm Touré a été présenté au procureur du Faso hier 14 novembre. Lequel, qui n’était pas à l’origine de l’arrestation, a décidé de l’abandon pur et simple de la procédure, considérant que l’accusation portée contre lui "de tentative de démoralisation des forces de défense et de sécurité" n’était pas fondée.
L’activiste qui avait déjà purgé une peine de prison de deux mois en 2018 est donc rentré chez lui à la grande joie de sa famille, ses amis et des organisations de défense des droits de l’homme qui voyaient dans son arrestation, une atteinte à la liberté d’expression.
Décriée par l’opinion, la décision du procureur du Faso devrait conforter la confiance de ceux qui, malgré tout, font confiance toujours à la justice burkinabè pour trancher les différends qui opposent les citoyens entre eux ou entre eux et l’Etat.

Kaceto.net